Islamistes, poutinistes, ultra-nationalistes, complotistes, populistes : l'Union a de nombreux ennemis à combattre
Agents de Poutine en France
Face au islamistes, stop au blabla, des actes !
11 livres pour comprendre pourquoi nous sommes en guerre contre la Russie poutinienne
Agents de Poutine en France
Face au islamistes, stop au blabla, des actes !
11 livres pour comprendre pourquoi nous sommes en guerre contre la Russie poutinienne
Extraits de La France Russe, de Nicolas Hénin :
"La moitié du cac40 a des intérêts en Russie et se retrouve donc à un certain niveau à faire du lobbying pour le pays" (p232)
"Ce qui manque à la france, c'est M. Poutine" (P De Villers)
Un des fils de P De Villers dirige la filiale russe d'un promoteur immobilier international, Barnes, spécialisé dans la vente de villas sur la Côte d'Azur et les berges du Lac Léman. (p100)
Pour le Kremlin, cette guerre [de l'information] a commencé sur la place Maïdan à la fin de l'automne 2013. (p30)
Agents de Poutine en France :
Le net
fourmille de sites se complaisant dans la désinformation et la
décrédibilisation de l'UE. Qui souhaiterait faire voler en éclat
l'Union ? Les partis nationalistes et populistes, et la Russie
nationaliste de Monsieur Poutine, qui pourrait ainsi devenir le
maître de l'Europe continentale (appelée Eurasie par le
national-bolchevique (1)
Douguine). Parmi les sites influents sur le net (pour en savoir plus : voir (2)
(3) (4) (5) ), citons :
Réalpolitik, qui
est un ramassis d'auteurs fascisants (du même genre que ceux animant Agence2presse, polémia, TV liberté), très actif sur internet. Ce
site est dirigé par le frontiste Chauprade ; on y retrouve
évidemment Chistophe Réveillard.
Agence2presse : a un partenariat très étroit avec La Voix de la Russie, elle-même très liée à Russia today (porte parole quasi officiel de Poutine, depuis que la pluralité et la liberté de la presse ont
disparu sous son règne)
Polémia (dirigé
par Monsieur Le Gallou)
TV liberté , qui a
couvert la réunion, organisée par Monsieur Mariani, entre des
députés français, des dirigeants de grandes entreprises
françaises, et des personnalités russes interdites de visa suite
aux sanctions de l'UE.
Association dialogue
franco-russe
Comment tromper le chaland ? Un exemple
Attention aux livres au titre trompeur. Exemple : le livre La Construction européenne de Christophe Réveillard est un hymne anti-européen
En nous procurant La construction européenne, de Christophe Réveillard, nous pensions avoir un petit résumé des étapes clés de la construction de l'UE, éventuellement ponctué de notes relatives aux succès et aux échecs de la construction, ainsi que des exemples de réalisations concrètes de l'Union. Le CV de l'auteur, docteur en histoire et diplômé en droit public international, nous semblait être un gage de sérieux. Las, il n'en est rien.
En nous procurant La construction européenne, de Christophe Réveillard, nous pensions avoir un petit résumé des étapes clés de la construction de l'UE, éventuellement ponctué de notes relatives aux succès et aux échecs de la construction, ainsi que des exemples de réalisations concrètes de l'Union. Le CV de l'auteur, docteur en histoire et diplômé en droit public international, nous semblait être un gage de sérieux. Las, il n'en est rien.
Premièrement, le titre est trompeur. L'ouvrage intitulé La construction européenne n'est qu'un grossier réquisitoire contre l'UE sans aucune nuance, et en tant que tel, il devrait plutôt s'intituler « Le Front National vomit l'UE » ou « L'UE vue par le prisme binaire du FN » ; ce serait plus clair et plus honnête vis-à-vis du lecteur. Cette tromperie est bien entendu volontaire, le but étant de capter des étudiants ou des lecteurs intéressés par la construction européenne, et de faire germer ensuite dans leur esprit les idées nauséeuses du Front national.
Ensuite, les deux premières pages nous donnent un avant goût des personnalités proches de l'auteur : la collection est dirigée par Philippe Conrad, Jean-Pierre Deschodt et Christophe Reveillard. En seconde page, l'auteur remercie Aymeric Chauprade pour son soutien, qui est aussi éditeur pour ce livre (l'édition mère étant Ellipse). Nous reviendrons sur ces personnages dans un autre article.
Troisièmement, le contenu de l'ouvrage n'est qu'un prétexte pour faire passer, par petites touches, l'idéologie défendue par l'auteur. Ainsi, sous couvert de nous donner les « dates clés » de la construction européenne, l'auteur s'évertue à distiller le poison nationaliste, si dangereux pour l'Europe car conduisant, inévitablement, tôt ou tard, à la guerre (cf discours de François Mitterrand de 1995, confirmé par les guerres menées par la Russie nationaliste de Poutine). Je vais citer quelques passages de ce torchon, courts mais très révélateurs de l'état d'esprit de l'auteur. « La politique européenne de François Mitterrand fut une succession d'échecs » [sic]. Helmut Kohl est lui accusé d'avoir « imposé ses choix souvent à l'encontre de ses partenaires européens voire contre leurs intérêts ». Lorsque l'on sait que c'est le couple franco-allemand qui a été le moteur de l'Europe pendant des dizaines d'années, que Mitterrand et Kohl obtinrent le Prix Charlemagne en 1988, il y aurait de quoi bondir. Le voisin est toujours un ennemi dans l'idéologie de Monsieur Réveillard : l'Allemagne, les Etats-Unis, Le Royaume-Uni, les « petits pays européens »... Tout le monde (ou presque) y passe.
De Gaulle est en revanche encensé. L'auteur FN Christophe Réveillard, habile, fait souvent passer ses idées en prenant soin de se référer au Général. Celui-ci défendait [sous-entendu « comme le FN », Ndlr] « l'Europe des nations » contre « l'Europe des marchands apatrides » (sic). Il était « contre l'Europe fédérale volontairement sous protectorat américain » ; il préférait « la grande Europe continentale » à « l'Europe étroite des six ». Une allusion est ici faite à la vision géopolitique du trio Douguine-Chauprade-Poutine (« le néo-Eurasisme ». Nous y reviendrons). L'auteur FN Christophe Réveillard oublie de préciser que les membres fondateurs du FN sont ceux qui voulu tuer le Général de Gaulle. Ne parlons pas des choses qui fâchent. Le FN est coutumier de la récupération les grands noms de l'histoire de France...
On notera aussi le mépris que l'auteur a des « petits pays européens ». Ainsi, écrit-il, toujours en se référant à De Gaule (prudence, prudence...) : « [le Général] n'eut de cesse de faire triompher ses idées face aux attaques conjointes [sic] des responsables américains, des européens fédéralistes et [forcément] atlantistes autour de Monnet et des petits pays [qui est visé ? qui sont ces méchants "petits pays"? On ne sait pas] attachés à réduire au maximum l'influence des plus grandes nations européennes ». La volonté d'exister, tout simplement, pour ces « petits pays », n'est envisagée par l'auteur qu'au détriment des grands pays. Là encore, il est du propre des idéologies nationalistes et impérialistes de vouloir nier l'identité des « petits pays» en les soumettant aux plus forts. L'UE, justement, fonctionne en conciliant identité commune et identités locales. On comprend la détestation qu'en a l'auteur.
Enfin, on remarquera que l'auteur est véritablement obsédé par l'Amérique. Le mot « atlantiste », systématiquement assimilé au mal (pas un mot, évidemment, sur les américains alliés de la France libre de De Gaulle contre les nazis, ni sur le Plan Marshall), revient comme un leitmotiv tout au long de cet ouvrage, d'une lourdeur édifiante ! Quel sera le prochain ouvrage du sieur Réveillard ? « L'Europe continentale sauvée des atlantistes par la Russie de Monsieur Poutine » ? « vive l'Europe des nationalistes ? »
Conclusion
En lisant le titre de l'ouvrage, nous pensions avoir quelques exemples sur les réalisations concrètes de l'UE. Il n'y en a que très peu ; il est surtout question des accords et des traités. Rien n'est écrit sur la libre circulation, sur les avantages de la monnaie unique, sur ERASMUS, sur le Thalys, sur l'ICE, sur le TGV est-européen, sur l'Eurostar, sur l'ESA, sur la protection de l'environnement, sur le projet ITER... Ce dernier s'est d'ailleurs concrétisé malgré les réticences américaines. C'est étrange, pour une UE qui serait dirigée par les Etats-Unis.
Bref, les lecteurs qui cherchent un ouvrage sérieux traitant de la construction européenne seront déçus par La construction européenne de Christophe Réveillard, dont le propos est caricatural et clairement anti-UE.
Quant à nous, la malheureuse acquisition de ce petit ouvrage nous aura décidé à établir une liste des ennemis de l'UE. Une telle liste nous semble utile, dans la mesure où nous constatons aujourd'hui qu'une mouvance « rouge-brune », caractérisée par une haine de l'UE, par une haine de l'Amérique, par une méfiance systématique vis-à-vis de ses voisins jugés a priori comme des concurrents voire des ennemis, par une défiance à l'égard des valeurs fondatrices de l'UE, s'infiltre dans la vie politique, économique, et intellectuelle française. La prudence guidera nos pas, dorénavant.
Face au islamistes, stop au blabla, des actes !
>>> SEPT2017. Un général russe tué en Syrie. (...) Le général Assapov a été tué près de la ville syrienne de Daïr az Zour par des pilonnages effectués par les djihadistes de l'Etat islamique (EI), assiégés dans leur bastion urbain. LeFigaro
>>> DEC2015. Pourquoi nous avons décidé de nous défendre LeNouvelObs
- La France bombarde "massivement" (?) le fief de l'Etat islamique à Raqa. Le figaro live
- Cazeneuve annonce la "dissolution de mosquées qui profèrent la haine" Le Figaro
- Traque d'un réseau franco-belge Le Figaro
- Le chef du groupe EI en Libye tué par une frappe américaine. Libération
- La France et la Russie bombardent Daech dans plusieurs villes de Syrie (Le Monde, 17/11/2015)
- 17/11/2015 La Russie et la France pilonnent Daech RFI
- Perquisitions, interpellations, saisies d'armes menées dans toute la France (La Tribune)
- "La France intensifiera ses opérations en Syrie" (Hollande) Le Monde
- Les seuls bombardements ont cependant une action limitée RFI, LeMonde
- C'est pourquoi, l'engagement au sol est capital : -> les bombardements doivent soutenir par exemple les combattants kurdes, qui sont efficaces face à " l'EI " (LeMonde)
- "Nous devons faire évoluer notre constitution" (Hollande) Le Monde
- 168 perquisitions, 23 interpellations, 31 armes saisies, 1 lance-roquette découvert Le Figaro
- 17/11/2015 Les pays de l'UE soutiennent à l'unanimité la France RFI. Ces déclarations seront-elles suivies d'actes ? That is the question. L'Allemagne bisounours ne laisse rien présager de bon... Merkel, qui après avoir commis une double-erreur concernant les migrants, continue à adopter une position égoïste ; elle ne soutiendra pas militairement la France contre "l'armée" des minables...
- 17/11/2015 Les arrestations s'enchaînent RFI
- 18/11/2015 Assaut contre les terroristes à Saint-Denis (le Figaro). Planque repérée grâce à une source marocaine. Un des organisateurs des attentats tué.
- Accord sur le PNR dans l'Union européenne
- Conséquence des attentats : Ruée des jeunes français vers les armées (Le Monde)
- Raqqa, une prison sous les bombes (Libé). Bombardement pourtant nécessaire.
- Le Charles de Gaulle vers la Syrie (Le Parisien)
- Mission Arromanches2 ,
- La marine belge et la marine britannique intègrent le groupe aéronaval français (meretmarine)
- Récit de l'assaut à st Denis, raconté par le patron du RAID LeMonde
- Des opérations anti-islamistes partout en France : Toulouse , Ariège , Tarn, ...
- Adoption du PNR (« Passenger Name Record »). Rappelons que les élus de Marine Le Pen avaient refusé de voter le PNR au Parlement européen. LeMonde
- Les autorités musulmanes lancent une fatwa contre Daech LaCroix
- N'en déplaise à Fillon, l'opposition syrienne se bat bien contre l'EI (Libération)
- Ne pas commettre la même erreur que les Etats-Unis après les attentats du WTC (Tribune de Villepin, sur les limites de la guerre)
- Condamnation pour apologie de terrorisme LeFigaro
- Berlin ouvert à la participation de troupes d'Assad pour lutter contre l'EI LeMonde
- Les sociétés civiles contre l'EI Elisabeth Guigou
- 2016, juin. Gilles Dorronsoro : « Si l’Etat islamique perd ses territoires, il pourrait disparaître d’ici deux ans » LeMonde
- 6 pays dans la coalition contre l'Etat Islamique. Outre la France, cinq membres de l’Union européenne sont actuellement engagés dans la coalition contre l’Etat islamique : le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Danemark, la Belgique et l’Italie. Tous se contentent pour l’instant de mener des frappes en Irak, à l’exception du Royaume-Uni, qui a étendu ses opérations en août à la Syrie. Le Danemark a annoncé dimanche qu’il envisageait de faire de même. LeMonde
À noter aussi, Copenhague n'exclut pas l'idée d'intervenir en Syrie. Par ailleurs, le Charles-de-Gaulle, parti mercredi de Toulon, est accompagné de deux frégates anti-aériennes, une britannique et une belge. HuffingtonPost
Hélas, il ne faudra pas compter sur le Canada... décevant, plutôt égoïste et assez lâche sur la question...
OPEX :
- Opération Serval au Mali
- Opération
Barkhane dans la bande sahélo-saharienne
- Opération
Chammal en Irak et en Syrie
- Depuis
les attentats 13 novembre 2015 :
déploiement
en Méditerranée orientale du porte-avions Charles-de-Gaulle et de
son groupe aéronaval, qui
a triplé nos capacités d’action aériennes et porté à 3.500 le
nombre de militaires engagés dans l’opération Chammal
Exemples d'actions souhaitables :
- interpeler immédiatement
tous les individus soupçonnés de liens avec une organisation
terroriste, y compris par des mesures d'exception.(Bruno Le Maire)
- interpellions tous les
ressortissants étrangers qui tiennent des propos hostiles à la
République et les expulser sans délai du territoire
français. (Bruno Le Maire)
- demande
à nos partenaires européens d'apporter leur soutien à la France, y
compris leur soutien militaire (Bruno Le Maire)
- mesures pour contrôler avec plus
d'efficacité les entrées et les sorties sur le territoire européen. (Bruno Le Maire)
- contrôle
systématique des passagers qui rentrent sur le sol européen (Bruno Le Maire)
- élimination
définitive de Daesh. La
France doit prendre l'initiative d'une coalition internationale la
plus large possible, associant des Etats européens, associant le
plus grand nombre possible des Etats de la région pour éliminer
Daesh. Nous avons besoin d'une coalition militaire internationale et
nous avons besoin de troupes au sol pour nous débarrasser
définitivement de Daesh. (Bruno Le Maire)
- Nos partenaires des Etats du Golfe doivent clarifier
leurs relations avec les mouvements islamistes. Nous ne pouvons plus
tolérer la moindre ambiguïté. Le temps des concessions, le temps
des ambiguïtés face à l'islamisme est terminé; (bruno Le Maire)
- Assignation de tous les fichés S à résidence avec bracelet électronique (Sarkosy)
- Expulsion manu militari de tous les imams qui font des prêches radicaux dans les mosquées salafistes (Sarkosy)
Sources :
propositions de Bruno Le Maire : site de Bruno Le maire ; Le figaro
propositions de Sarkosy : Le Figaro
- Possibilité de déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou un acte terroriste même s'il est né français, dès lors qu'il bénéficie d'une autre nationalité. Cette déchéance ne doit "pas avoir pour résultat de rendre quelqu'un apatride". [pourquoi pas ?...]
- Interdiction à un binational de revenir sur notre territoire s'il représente un risque terroriste Le nouvel Obs
- "Intensification des opérations en Syrie"
- Demande d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU pour adopter une résolution marquant la volonté commune de lutter contre le terrorisme Le Nouvel Obs
"Notre combat contre l'islamisme radical doit aller encore plus loin"
LE FIGARO. - Les premières mesures prises après les attentats sont-elles à la hauteur des événements?
Bruno LE MAIRE. - Je soutiens les mesures annoncées par le président de la République et le gouvernement. Mais notre combat contre le terrorisme et l'islamisme radical doit aller plus loin. Il faut expulser tous les ressortissants étrangers qui tiennent des propos contre la nation française. Nous devons interpeller tous les individus sous fiche S qui peuvent représenter une menace, y compris par des mesures d'exception.
Les interpeller pour les incarcérer?
«Depuis des années, la République recule face au salafisme et à la radicalisation. Elle doit désormais faire face avec fermeté»
Dès qu'un individu constitue une menace aux yeux des services de police, il doit être mis hors d'état de nuire. C'est tout.
Daech ne fera rien pendant des mois pour voir la réaction de la France
En France, les pouvoirs publics ont tardé à réagir à la montée de l'islam radical, estime également le magistrat. "Après le conflit en Irak [en 2003, NDLR], on a vu la propagande djihadiste et la radicalisation monter en flèche. On ne commence à traiter les causes que maintenant car ça explose. Pendant 10 ans, on a rien fait sur ce terrain", déplore-t-il. Selon Marc Trevidic, "Il faut traiter l'aspect sécuritaire à court terme et le phénomène de la radicalisation à long terme."
___________________________________________________________________
Les propositions ne manquent pas en ce moment. Ici, quelques-unes, que j'ai pu lire ici et là... Espérons que la plupart d'entre elles seront suivies d'actes.
L'islamisme ne se combat pas que militairement. Ce n'est pas un "Etat" à combattre mais quelque chose comme une hydre (avec tout de même des "nids" , et c'est pourquoi l'action est , aussi, militaire)aux ramifications internationales.
1- L'islamisme (radical mais aussi non radical, car il est aussi question de l'identité de l'Europe) doit être combattu sur le plan intérieur. Qu'on commence par s'occuper de toutes les provocations et revendications : interdiction de toutes les tenues vestimentaires provocantes (burqa, mais pas seulement), boucheries et rayons halal, repas de cantine "spéciaux" pour musulmans, voile des employées, prières dans les rues ou sur les lieux de travail, . Que tout cela soit interdit, et que l'on fasse respecter cette interdiction, manu militari s'il le faut !
2- Les services du renseignement = domaine de l'international (et on l'a vu, la source qui a permis de découvrir la planque des terroristes, à St Denis, était marocaine). Hollande a d'ailleurs remercié le Maroc après le raid de St Denis.
3- Coup d'arrêt à l'immigration extra-européenne
4- Arrêt des financements publics des moquées, arrêt des subventions aux associations islamistes...
5- Choix de nos partenaires économiques
6- Education. Action éducative stricte, contraignante s'il le faut. Possibilité de revoir l'attribution d'aides financières aux parents. Aides en nature plutôt que pécuniaire. Possibilité de déchéance de la nationalité pour les cas les plus graves. Pourquoi ceux qui ne se reconnaissent pas dans les valeurs françaises ne pourraient pas être déchus de la nationalité?
7- Arrestation et saisies bancaires et immobilières des provocateurs et prédicateurs de la haine islamiste : les "Dieudonné", imams haineux, recruteurs sur le net, etc...
8- Rétablissement du service militaire
9- Fichés S. Assignation à résidence, enferment dans des centres spéciaux, bracelets électroniques
10- Frontières. Révision de Schengen, renforcement massif des frontières de l'UE (Frontex, Gardes frontières...),
11- Arrêt des vagues migratoires. Pour une fois, il serait bon de s'inspirer des Etats-Unis... Sur cette question, Merkel semble de plus en plus contredite, y compris en Allemagne :
12- Arrêt de l'angélisme et de l'ère "bisounours"
13- Mise en place du PNR. Depuis le temps que cela traine... Encore un fois, nous voulons une Europe puissante, claire, rapide et efficace. Pourquoi une telle procédure est-elle si longue à être adoptée ?
14- Donner des repères clairs, redonner du sens aux sanctions. Combattre les "incivilités", dégradations, vandalisme, comportements provocateurs, ...
15- Economie. Offrir un avenir (Bernard Stiegler), lutte contre le chômage, lutte contre l'inactivité, le désoeuvrement, le tout-gratuit, l'assistanat
16- Economie. La guerre contre Dech est aussi économique-> L'or noir nourrit l'EI (Le Monde)
17- Médias. Rôle des médias : montrer la réalité de l'horreur en Syrie plutôt que de montrer des djihadistes qui se mettent en scène
18- Les sociétés de sécurités sont confrontées au risque d'infiltration de futurs terroristes => autoriser la discrimination pour certains secteurs d'emploi/
19- Les conséquences de la "tolérance" : Molenbeek . Trop de tolérance tue la tolérance !
20- Musulmans. Compatir, ou "s'inquiéter de l'amalgame" n'est pas suffisant. Nous attendons de la part des musulmans qu'ils dénoncent les prédicateurs de la haine, qu'ils dénoncent ces femmes et hommes en tenue islamistes provocantes (nikab et autres tenues vestimentaires non souhaitables). Nous attendons des musulmans qu'ils changent leurs façon d'être pour se fondre dans la société occidentale. Leur religion doit, ici, s'adapter, et non pas être la reproduction de leur religion là-bas.
21- Revoir nos relations avec ces nombreux pays que Daech arrange bien
22- En finir avec le chantage permanent à l'immigration. Ce genre de proposition (un emprunt européen) ne pourra avoir de succès que s'il s'agit clairement de lutter contre l'immigration et d'arrêter l'entrée des migrants. Mettre dans la même proposition "sécurisation des frontières et accueil des migrants" relève du chantage à l'accueil de migrants dont la majorité des populations ne veulent pas. Echec assuré si un tel emprunt est lancé.
23- On attend aussi intelligence et dignité de la part de nos élus. Bruno Le Maire relève le niveau en la matière, jugeant avec raison que certains membres de son parti n'avaient pas été dignes à l'Assemblée nationale. De même, Alain Juppé fait preuve de retenue et de sagesse.
24- En finir avec les aéroports passoires pour terroristes LeFigaro
25- quelle stratégie pour combattre Daech ? LeNouvelObs
26- En finir avec le "multiculturalisme". La première guerre civile multiculturelle de notre histoire LeNouvelObs
27- Multiculturalisme. Le réveil difficile d'une commune multiculturelle de Belgique : Molenbeek (RFI), nid djihadiste qu'il conviendrait de nommer Molenbeekistan
28. Tolérance. L'hyper-tolérance, on a vu ce que ça donnait. Trop de tolérance tue la tolérance.
29. Se méfier des déclarations bisounours à la Merkel , ou des idées farfelus d'Onfray Libération
30. Préférer le volontarisme d'Obama, qui jure de détruire d'Etat islamique. Les Etats-Unis comme toujours sont les meilleurs alliés de la France. Psychologiquement, on peut dire qu'Obama redonne du sens au combat.
31. Mais il est une réalité qu'il ne faut pas occulter : la bannière Daech est une bannière opportuniste, qui change au grès des circonstances... Lorsque Daech sera détruite, autre chose prendra sa place. Lire l'excellent article du Monde qui explique que le terrorisme islamiste se nourrit des révoltes personnelles .
32. Proposition au PS d'interdire les prêches en arabe LeMonde
33. Après les attentats de Paris, agir (lettre de Juppé aux français)
34. Désislamiser l'Europe. tous les domaines sont touchés. Exemple : désislamiser la RATP
35. Frapper l'EI (aussi) au portefeuille LeFigaro
36. S'occuper aussi de la Libye LeFigaro
Face à l'EI, toutes les armées seront utiles, y compris celle d'Assad. Cela n'empêche pas de se rappeler de ce qu'a fait Assad. Mais si le régime de terreur d'Assad permet de détruire Deach et de maintenir une stabilité dans la région, alors il faut s'appuyer sur ses combattants.
Comprendre la domination de l'Etat islamique en... par lemondefr
>>> Juin 2016. Pourquoi les désertions
se multiplient au sein de
Daech
>>> Pascal Bruckner : «La France doit protéger les chrétiens d'Orient»
>>> Pascal Bruckner : «La France doit protéger les chrétiens d'Orient»
1
11 livres indispensables pour comprendre pourquoi nous sommes (aussi) en guerre contre la Russie poutinienne
Je ne reviens pas sur le problème islamiste, tout le monde étant aujourd'hui d'accord pour considérer que le premier ennemi de l'Europe est l'EI.
Mais
l'Europe a un autre ennemi, beaucoup plus vicieux, mal perçu, et tout aussi mortel à long terme - d'ores et déjà, il a fait la guerre à la Géorgie, à l'Ukraine (plus de 9000 morts à ce jour), a exterminé 175000 tchétchènes civils en deux guerres, a tenté de déstabiliser la Grèce, finance les partis europhobes - :
la Russie poutinienne. Medvedev lui-même a déclaré le 13 février 2016 que la Russie avait glissé dans une nouvelle « guerre froide » contre l'Europe. Il faut en
prendre acte, même si personnellement, je préfère le terme de
« guerre hybride engagée par Poutine ».
Avant de
choisir un livre ou un site d'information, il faut toujours garder à
l'esprit qu'il existe une très forte propagande poutinienne sur
internet : les sites poutiniens arrivent souvent en tête lors
d'une recherche Google ; des journaux a priori sérieux – Le
Figaro par exemple - ouvrent parfois leurs portes à des
propagandistes du Kremlin ; sur Amazon, les auteurs poutiniens
sont bien placés aussi. À ce sujet, il est remarquable de constater
que les ventes des auteurs poutiniens (en général proches de
l'extrême droite), sont quasiment toutes réalisées – paradoxe
suprême – sur la multinationale américaine Amazon., symbole de ce
que déteste les extrêmes françaises comme le botoxé du Kremlin.
Bref,
il peut être difficile de s'y retrouver – c'est bien le but
recherché d'ailleurs – pour l'internaute ne sachant distinguer le
vrai du faux, l'essentiel de l'accessoire, les sites (et sources)
sérieux des sites propagandistes à la forme parfois très
« professionnelle » (le site les-crises par
exemple, ou encore les sites d'extrême-droite realpolitik,
polemia, novopress).
L'Europe semble bien faible et bien naïve face au nain botoxé. Pour
se faire une idée juste de la Russie poutinienne et de la guerre
hybride qu'elle mène à l'Ukraine et à l'Europe, voici une
sélection de 10 livres, par ordre de priorité.
Les
10 ouvrages indispensables pour saisir les multiples enjeux du
conflit avec la Russie
1
Extraits
(p22-24)
Pour
certains français – dont des touristes y ayant fait un tour rapide
- , la Russie est le lieu des monastères et des églises aux
coupoles dorées brillant sur fond de ciel bleu. Pour les naïfs à
droite, voire à l'extrême droite, c'est la « Sainte Russie »
qui défendrait les valeurs chrétiennes. Pour les proches du Front
de gauche, c'est le pays de Stalingrad et la lutte contre les nazis.
Pour une partie au moins de ces deux dernières catégories et pour
des individus n'ayant aucun lien culturel ou linguistique particulier
avec la Russie, c'est l'Etat qui les vengerait d'humiliations
ressenties, qui s'opposerait aux Etats-Unis et proposerait « autre
chose », cet « autre chose » fantasmé n'étant pas
toujours formulé de façon très claire.
La
Russie peut être également vue comme un formidable marché encore
vierge, la terre des ancêtres qui en ont été injustement chassés,
ou encore une source de richesses et de plaisirs rapidement
accessibles.
Chacun
des groupes ciblés en France par le Kremlin se réunit autour d'un
imaginaire spécifique, voire plusieurs, et des sincérités
s'allient, là encore, à des comportements beaucoup plus cyniques :
il est parfois si avantageux d'y croire !
(…)
Pour
séduire les cibles repérées, le Kremlin a développé des moyens
spécifiques, en mêlant sa conception du soft power à des méthodes
soviétiques revisitées. Trois organisations très différentes ont
ainsi été crées en France et y jouent un rôle essentiel, en lien
direct avec l'ambassade de Russie : le Conseil de coordination
des compatriotes, l'Institut de la démocratie et de la coopération,
et le Dialogue franco-russe. Des médias français ont également été
mis en place pour répercuter vers un public plus large les
interprétations du Kremlin. Ils incluent des journaux, des sites
internet, des télévisions (diffusées pour l'instant seulement sur
internet), ainsi que des « usines à trolls » chargées
d'influer sur les opinions publiques par le biais des réseaux
sociaux.
La
plupart des campagnes menées en France renvoient vers deux russes
richissimes ayant des relations étroites avec le Kremlin :
Vladimir Iakounine, le « tchékiste orthodoxe », surtout
actif dans le monde des affaires, et Constantin Malofeev, le
« financier orthodoxe » qui fait le lien, dans
l'Hexagone, avec les partis d'extrême droite et les descendants de
l'émigration, et, en Russie, avec les idéologues poutiniens,
l'Eglise orthodoxe et les officiers issus des services secrets qui
sont chargés de déstabiliser l'Ukraine. Une formidable machine a
été mise en place pour remporter ce que le Kremlin considère comme
des victoires géopolitiques.
P21 :
« La
Russie – impériale, communiste ou eltsinienne - (…) exerce sur
les esprits français (et pas seulement français, reconnaissons-le)
un inexplicable effet d'atrophie de l'intelligence.
(…)
Cette
attirance morbide, partagée par les gouvernements occidentaux
obstinément crédules autant qu'aveugles, a survécu à la
perestroïka, à Gorbatchev. Elle survivra probablement à Eltsine,
nourrie de l'étrange conviction que des notables du parti qui a
exterminé des dizaines de millions de citoyens de la Russie, fait de
ce pays un champ de ruines et contribué à l'anéantissement de
toute vie spirituelle sur son territoire, que ces hommes, souvent
anciens du KGB, mués en réformateurs éclairés, ressusciteront la
paysannerie, les industries, les sciences, les arts, l'esprit public
et, plus généralement, ce que l'on appelle la société civile,
celle dont l'absence est aujourd'hui la plaie qui ronge la Russie et
le principal danger qui la menace dans son existence même en tant
que communauté civilisée. » [Dimitri Sesemann, Les
Confessions d'un métèque, 2001]
L'ouvrage est divisé en 4 grandes parties :
Première partie : Des réseaux, de l'argent, et une politique vers la diaspora
Deuxième partie : Soft power, réseaux d'influence, et médias pro-Kremlin
Troisième partie : De l'extrême droite à l'extrême gauche : les politiques français pro-Kremlin
Quatrième partie : De l'homme d'affaire au quidam, qui est fasciné par le Kremlin et pourquoi ?
Voir aussi :
>>> Un article sur Libération
>>> Une émission sur FranceInter
2
« Lors des événements tragiques de l'Euromaïdan à Kiev, des manifestants ont été assassinés par des snipers. Vladislav Sourkov, conseiller de Poutine, est soupçonné d'avoir dirigé cette opération ».
Boris Nemtsov, dirigeant du parti Parnas, l’un des principaux opposants russes, préparait un rapport sur « Poutine et la guerre » dans lequel il entendait montrer comment le maître du Kremlin avait préparé la guerre contre l’Ukraine.
Au début de cette année, Boris Nemtsov avait commencé à rassembler des informations dans ce but, convaincu qu’en Russie, à part Vladimir Poutine et son entourage, personne n’avait besoin de cette guerre.
Boris Nemtsov n’a pas eu le temps d’achever ce réquisitoire. Il a été abattu par des tueurs, le 27 février 2015, sous les murs du Kremlin.
Ce rapport est donc basé sur les informations qu’il avait réunies et sélectionnées. Ses notes manuscrites, les documents rassemblés par lui, ont tous été utilisés pour la rédaction finale de ce rapport qui restera comme une réponse prémonitoire à l’impudente propagande du pouvoir.
Voir aussi :
>>> Un documentaire sur Arte
>>> Un article sur BilletLittérature
>>> Une émission sur FranceInter
3
Qui sont donc ces Ukrainiens qui ont dit non à Poutine et veulent maintenant poser leur candidature à l’Union européenne ? La protestation de l’automne 2013 à Kiev est devenue une révolution, puis une guerre. Le pays est désormais au centre d’une crise profonde entre Moscou et les pays occidentaux. Formellement indépendante depuis 1991, l’Ukraine tente de trancher les derniers liens qui la maintiennent dans l’orbite de la Russie.
Où cette révolution puise-t-elle ses racines ? Qui en sont les acteurs ? Comment se sont enchaînés les événements à Kiev, en Crimée ou dans les villes industrielles du Donbass ? Quels en sont les ressorts cachés ?
Entre enquête et reportage, ce récit dessine le visage de la nouvelle Ukraine en train de naître, une vieille nation au destin longtemps contrarié qui entend aujourd’hui prendre son avenir en main. LesPetitsMalins
On pouvait craindre qu'il s'agisse là d'un ouvrage de plus rédigé à chaud pour remplir les journaux, et qui aurait pu se résumer à une simple "chronique" des événements tragiques qui ensanglantent l'Ukraine depuis dix-huit mois. Ce n'est pas le cas. Ce livre est de qualité. L'auteur, Alain Guillemoles, journaliste à La Croix, a été auparavant correspondant de l'Agence France Presse (AFP) à Kiev. Son livre traduit donc une bonne maîtrise du sujet et un souci manifeste de recoupement des informations et des interprétations. Mais surtout, grâce à ses rappels historiques très précieux et des explications précises à propos des acteurs (organisations et leaders ukrainiens que le pouvoir moscovite réduisait à une "bande" de fascistes et nazis revanchards), il ne se limite pas à l'histoire événementielle. AlternativesInternationales
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Depuis le 21 novembre 2013 les événements s’enchaînent en ex-URSS à une vitesse et dans des proportions telles qu’ils menacent aujourd’hui le monde d’une nouvelle guerre froide. L’Ukraine s’est dans un premier temps révoltée contre un Etat corrompu et manipulé par la Russie au nom de son attachement à la civilisation européenne et aux valeurs de justice et de dignité. La Russie, se sentant menacée, a réagi en déclenchant une guerre de l’information sans précédent, en annexant la Crimée et en déstabilisant l’Ukraine orientale.
L’Assemblée générale de l’ONU et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont vigoureusement condamné l’agression du Kremlin. Mais en raison de l’oubli de la logique propre au mythe politique, une grande confusion règne au sein de l’opinion publique européenne.
Quels sont, à la lumière de la mythologie politique, les vrais enjeux du conflit entre la Russie et l’Ukraine ? Quelles en sont les causes profondes ? Quelles conséquences cette guerre pourrait entraîner pour l’Europe et pour le monde ? Et surtout, comment retrouver le chemin de la paix ?
A lire aussi :
>>> Interview sur Diploweb
5
« Pourquoi je n'aime pas Poutine ? » s'interroge Anna Politkovskaïa. La réponse est simple et nette : « Parce qu'il n'aime pas son peuple ! » Parce qu'il se comporte dans la plus pure tradition du KGB dont il est issu, avec un cynisme inégalable.
À travers une succession de récits et de rencontres, en reprenant des dossiers tels que ceux des criminels de guerre, des « petits arrangements » qui lient mafia, police et justice, ou des tragédies des prises d'otages à Moscou ou à Breslan, la journaliste dresse un portrait douloureux de ses concitoyens et de son pays. Au fil des pages, c'est l'inhumanité du régime russe et de son premier dirigeant qui transpire. « Nous ne sommes rien, alors qu'il est tsar ou Dieu ». OmbresBlanches
Née en 1959, Anna Politkovskaïa était grand reporter pour le journal indépendant Novaïa Gazeta. Ce bihebdomadaire est quasiment le seul journal russe à rendre compte de la situation en Tchétchénie. Elle s'est rendue à nombreuses reprises dans les zones de combats en Tchétchénie et dans des camps de réfugiés au Daghestan, puis en Ingouchie. À ce titre, Anna Politkovskaïa a été plusieurs fois primée en Russie, et par le Pen Club International, en 2002. Elle a reçu au Danemark, en février 2003, le prix du Journalisme et de la Démocratie, décerné par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). En octobre 2002, au péril de sa vie, Anna Politkovskaïa a accepté de servir de négociatrice lors de la prise d'otages dans un théâtre de Moscou, qui s'est terminée de manière dramatique. Régulièrement menacée, elle a subit une tentative d'empoisonement en 2004, alors qu'elle se rendait dans le Causase. Le 7 octobre 2006, Anna Politkovskaïa a été tuée par balle dans le hall de son immeuble à Moscou. Elle était l'une des rares journalistes indépendantes en Russie.
En 2007, le jour anniveraire de sa mort, à peine deux mille Moscovites commémoraient l'événement. « L’enquête piétine, les autorités affichent une parfaite indifférence, et la mobilisation est faible en Russie. Plusieurs centaines de personnes, dont beaucoup tenaient des fleurs ou des portraits de la journaliste, s’étaient rassemblées place Pouchkine, sous une pluie froide. Elles étaient encadrées par un imposant dispositif de sécurité, comme c’est la règle en Russie.
Le jour même, à l’autre bout de la capitale, plus de 10 000 jeunes activistes pro-Kremlin du mouvement Nachi (« les nôtres ») défilaient pour célébrer le 55e anniversaire de Vladimir Poutine sous le slogan "Félicite le Président, félicite le pays !".
La concomitance de l’anniversaire du président russe et de l’assassinat d’Anna Politkovskaïa, sa principale critique à l’intérieur du pays, a suscité des commentaires peu amènes parmi l’assistance place Pouchkine . "L’exécution d’Anna a été offerte à Poutine, s’étrangle Elena Krotova , une fervente lectrice des écrits de la journaliste . Bien entendu, on ne connaîtra jamais l’auteur du cadeau". » (extrait d'un article d'Emmanuel Grynszpan, Libération, 8 octobre 2007) Bibliomonde
>>> A écouter sur FranceInter : « Anna Politkovskaïa, la journaliste qui défiait Poutine »
6
L'ascension de Vladimir Poutine, ancien lieutenant-colonel du KGB, à la présidence de la Russie en 1999 aurait dû être le signal que le pays allait peu à peu s'éloigner de la démocratie. Pourtant, Poutine est devenu non seulement un dictateur, mais une menace plus globale pour le reste du monde. Du fait de ses vastes ressources et de l'arme nucléaire, il se trouve au centre d'un conflit où la liberté est mise en danger.
Pour Garry Kasparov, ce n'est pas surprenant. Il combat Vladimir Poutine sur le terrain politique depuis plus d'une dizaine d'années et a même tenté d'accéder à la présidence en 2008 avec son mouvement pro-démocratique. Mais selon lui la réalité est bien plus sombre aujourd'hui : comme al-Qaida ou l'organisation État islamique, Poutine se définit contre les pays libres.
Dans ce livre, Kasparov appelle à une levée de boucliers urgente, sur le plan tant diplomatique qu'économique. Car aussi longtemps que les puissances démocratiques continueront à le considérer comme un chef d'État ordinaire, Poutine maintiendra sa crédibilité en Russie, où il n'a que bien peu d'opposants ou de résistance aujourd'hui.
Winter is Coming, grâce à la force de persuasion, l'intelligence, la conviction et l'espoir de Garry Kasparov, est un véritable manifeste contre une menace trop longtemps ignorée.
« Il est toujours important de lire Garry Kasparov qui nous alerte sur les dangers que représente Poutine, tout en restant porteur d'espoir pour le futur. » Anne Applebaum, auteure du Rideau de fer, prix Pulitzer.
OmbresBlanches
Pour se souvenir des JO de Sotchi, on pourra aussi lire Des Jeux et desgeôles
7
7 Journal de Maïdan, d' Andreï KOURKOV (écrivain ukrainien de langue russe).
"J’habite à cinq cents mètres du Maïdan. Depuis mon balcon, on aperçoit les bulbes du clocher de la cathédrale Sainte-Sophie. Quand des amis viennent chez moi, je leur montre ces bulbes dorés – presque un emblème de l’antique cité de Kiev. Mais ces derniers mois, mes amis d’autres villes et d’autres pays ne viennent plus ici. Et du haut de mon balcon, je regarde souvent la fumée qui s’élève au-dessus du centre de la ville. Cette fumée noire, épaisse, celle des barricades en feu, est devenue le nouvel emblème non seulement de Kiev, mais de l’Ukraine tout entière." FranceInfo
Lire aussi les articles :
- La Russie est un hôpital psychiatrique dirigé par un psychopathe BibliObs
- L'Ukraine a un besoin désespéré de politiciens intelligents LeFigaro
- Personne ne doit faire confiance à Poutine LePoint
8
8 Good bye Poutine, d' Hélène Blanc (docteur en études slaves des langues orientales, politologue et criminologue au CNRS)
La Crimée, brutalement annexée en mars 2014, alors qu'au début de ce même mois Vladimir Poutine assurait le contraire, est passée par pertes et profits? Par pertes pour l'Ukraine et le monde civilisé, respectueux du droit international et d'une certaine morale, au profit de la Russie devenue un Etat-KGB .. ?
L'Union européenne, les États-Unis et le reste du monde ont-ils enfin réalisé à quel point Vladimir Poutine est devenu dangereux pour le monde libre?
Depuis quinze ans, les avertissements de nombreux Russes clairvoyants, ou d'observateurs européens intègres, sont restés lettre morte. Et les actions arbitraires du Kremlin, menées en toute impunité, n'ont pas suffi à guérir la cécité des leaders européens. Autant de voix prêchant dans le désert! Real politik? Intérêts bien compris ? Russophilie fanatique ? Autres raisons secrètes beaucoup moins avouables? Au fond, peu importe. Malgré son succès à court terme, la victoire de Poutine pourrait bien en définitive se retourner contre Moscou.
Si le Président russe ne s'était pas ingéré depuis l'été 2013 dans les affaires intérieures de Kiev, s'il avait laissé lanoukovitch signer les accords avec l'UE, accords que personne à l'Est du pays n'avait critiqués, l'Ukraine aurait aujourd'hui des relations privilégiées avec l'UE tout en conservant - chose normale- des liens étroits avec la Fédération de Russie. Mais Poutine en a décidé autrement.
" craint par dessus tout que le virus libertaire ne contamine le peuple russe. Alors, il a décidé de dicter sa loi à un lanoukovitch aux ordres du Kremlin qui a pourtant "résisté" aux pressions et au chantage jusqu'à novembre 2013.
Poutine le Soviétique, Poutine le rétrograde qui tire son pays en arrière, n'a pas compris que les temps ont changé.
Même s'il a re-soviétisé la Russie .. , même s'il se croit autorisé à violer plusieurs fois la Charte de l'ONU, à bafouer tous les accords et traités signés (avec la CFCEOSeE, le Conseil de l'Europe, la CEl, le Mémorandum de Budapest, etc.) et à ne respecter ni la signature de la Fédération de Russie, ni sa parole à l'égard de l'Ukraine, le Kremlin a saisi un prétexte pour dicter sa loi au monde.
Grave erreur. Le dirigeant à poigne s'est déconsidéré devant l'Union européenne. " lui a même rendu service en lui faisant réaliser qu'elle devait d'urgence diversifier ses sources d'approvisionnement pour son dépendance énergétique et politique. Elle a compris qu'elle devait sans tarder mettre sur pied une vraie défense européenne car la diplomatie a ses limites. En fait, les basses manoeuvres de Poutine ont rendu service à l'Union européenne. Good bye Poutine.. est plus qu'un simple cri, un slogan qui reprend le « dégage» du Printemps Arabe.
C'est, sous la direction d'Hélène Blanc les voix multiples des meilleurs observateurs de la Russie et de la géopolitique du bloc de « l'Est... Au fils des textes, synthèses de leurs analyses le bilan qu'ils font d'un système prédateur est sans complaisance.
On a mis longtemps à démythifier Lénine. Mais on a fini par le faire. Good bye Lénine.
Alors, aujourd'hui, adieu, le mythe d'une "Russie démocratique" que les Russes eux-mêmes ont baptisé "démocrature", une dictature camouflée en démocratie, donc soluble dans la morale internationale. OmbresBlanches
Lire aussi les articles :
>>> « Poutine méprise l’UE car elle n’a pas d’armée » , HélèneBlanc
>>> «Après la Crimée, tout le monde pensait que Poutine allait se calmer, pas moi !» LaVoixDuNord
9
Le temps des assassins : le livre qui a coûté la vie à Alexandre Litvinenko, aujourd'hui classé « Document extrémiste » en Russie... (ActuaLitté )
Evidemment, les services du Kremlin ont tenté de tout faire pour discréditer et dénigrer l'ex-agent, comme par exemple en évoquant une possible appartenance au MI6 (on notera la prudence du quotidien LeMonde, qui utilise le conditionnel)
…
rumeurs tombée à l'eau assez
rapidement, mais qui selon les techniques soviétiques bien rodées,
distillent la confusion, et augmente la difficulté de distinguer le
vrai du faux...
Les regards se sont immédiatement tournés vers Moscou, car Litvinenko, dissident d'une nouvelle génération, s'était penché sur les conditions d'accession au pouvoir en 2000 de Vladimir Poutine, l'ex-patron des services de sécurité russes, le FSB. Litvinenko et son coauteur, Iouri Felchtinski, ont enquêté en particulier sur la série d'attentats commis en septembre 1999 dans plusieurs villes de Russie, qui provoquèrent la mort de plus de trois cents personnes et créèrent une psychose providentielle : ils permirent à poutine de se présenter à l'élection présidentielle de 2000 en champion de la sécurité, et l'attribution des crimes aux tchétchènes prépara l'opinion au lancement de la deuxième guerre de Tchétchénie, guerre qui justifia la prise en main du pouvoir par les services secrets.
Litvinenko et Felchtinski analysent notamment l'attentat terroriste déjoué à temps dans la ville de Riazan et avancent qu'il aurait été monté de toutes pièces par le FSB. ils révèlent la collusion entre les milieux du crime organisé et les structures de sécurité de l'état - dont le FSB - et la reproduction des méthodes des premiers par les seconds (attentats, assassinats commandités, enlèvements, extorsions de fonds).
Cette enquête, à base de faits, de noms, de dates, de témoignages et de documents, s'appuyant sur le pointage des incohérences véhiculées par la presse officielle, met à jour les réseaux d'influence qui ont asservi l'état, assassiné des concitoyens et fomenté un complot digne de l'incendie du Reichstag en 1933. c'est le tableau inquiétant d'une ancienne superpuissance en pleine dérive mafieuse, sous le regard approbateur des plus hautes autorités de l'état qui nous est dressé par Litvinenko et Felchtinski.
Le temps des assassins a été interdit en Russie. nombre de ceux qui ont contribué à sa publication sont morts assassinés. OmbresBlanches
>>> Poutine a « probablement approuvé » la mort de l’ex-agent du KGB selon le juge britannique chargé de l'enquête. LesEchos, Jan2016
>>> Moscou, Poutine, FSB... Comment Litvinenko a remonté la piste de ses assassins L'Express
>>> Affaire Litvinenko : Poutine en accusation, Londres veut éviter l’affrontement LeMonde, Jan2016
10
Gros livre qui ne concerne pas Poutine, mais la fin de l'URSS. Néanmoins indispensable pour comprendre ce qui arrive aujourd'hui. Des témoignages très variés et très intéressants sur la façon dont cette fin de l'URSS a été vécue. Lors de la conférence de presse du 8 octobre 2015, jour de la remise du prix Nobel, l'auteur déclare :
« Le monde russe est bon : son humanité ainsi que tout ce que le monde a toujours vénéré jusqu'à présent : sa littérature, ses ballets, sa grande musique. Ce qui n'est pas aimé, c'est le monde de Beria, Staline, Poutine et de Sergueï Choïgou. »
Armée
d’un magnétophone et d’un stylo, Svetlana Alexievitch, avec une
acuité, une attention et une fidélité uniques, s’acharne à
garder vivante la mémoire de cette tragédie qu’a été l’urss,
à raconter la petite histoire d’une grande utopie. “Le
communisme avait un projet insensé : transformer l’homme «ancien»,
le vieil Adam. Et cela a marché… En soixantedix ans et quelques,
on a créé dans le laboratoire du marxisme-léninisme un type
d’homme particulier, l’Homo
sovieticus.”
C’est lui qu’elle a étudié depuis son premier livre, publié en
1985, cet homme rouge condamné à disparaître avec l’implosion de
l’Union soviétique qui ne fut suivie d’aucun procès de
Nuremberg malgré les millions de morts du régime.
Dans ce magnifique requiem, l’auteur de La Supplication réinvente une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés. Des humiliés et des offensés, des gens bien, d’autres moins bien, des mères déportées avec leurs enfants, des staliniens impénitents malgré le Goulag, des enthousiastes de la perestroïka ahuris devant le capitalisme triomphant et, aujourd’hui, des citoyens résistant à l’instauration de nouvelles dictatures…
Sa méthode : “Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l’amour, la jalousie, l’enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d’une vie qui a disparu. C’est la seule façon d’insérer la catastrophe dans un cadre familier et d’essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose... L’histoire ne s’intéresse qu’aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n’est pas l’usage de les laisser entrer dans l’histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d’une littéraire et non d’une historienne.”
À la fin subsiste cette interrogation lancinante : pourquoi un tel malheur ? Le malheur russe ? Impossible de se départir de cette impression que ce pays a été “l’enfer d’une autre planète”. ActesSud
Dans ce magnifique requiem, l’auteur de La Supplication réinvente une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés. Des humiliés et des offensés, des gens bien, d’autres moins bien, des mères déportées avec leurs enfants, des staliniens impénitents malgré le Goulag, des enthousiastes de la perestroïka ahuris devant le capitalisme triomphant et, aujourd’hui, des citoyens résistant à l’instauration de nouvelles dictatures…
Sa méthode : “Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l’amour, la jalousie, l’enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d’une vie qui a disparu. C’est la seule façon d’insérer la catastrophe dans un cadre familier et d’essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose... L’histoire ne s’intéresse qu’aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n’est pas l’usage de les laisser entrer dans l’histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d’une littéraire et non d’une historienne.”
À la fin subsiste cette interrogation lancinante : pourquoi un tel malheur ? Le malheur russe ? Impossible de se départir de cette impression que ce pays a été “l’enfer d’une autre planète”. ActesSud
Lire
aussi :
>>> La critique de Télérama
>>> Svetlana Alexievitch : l'Homo Poutinus est arrivé , BibliObs
>>> La critique de Télérama
>>> Svetlana Alexievitch : l'Homo Poutinus est arrivé , BibliObs
11
11
La France russe, de Nicolas HENIN
Extraits
A
gauche, le Parti socialiste est davantage épargné [par les travers
de nombreux députés LR]. (…) On trouve malgré tout des députés
PS pour accompagner Thierry Marinai dans ses voyages. Et des
personnalités comme Jean-Pierre Chevènement ou même Dominique
Strauss-Kahn montrent une vraie sympathie pour la Russie de Vladimir
Poutine. Roland Dumas, enfin, qui se fait applaudir lorsqu'il
intervient au mouvement de jeunesse de la Droite populaire, confirme
en reprenant plusieurs thèses du Kremlin une dérive qui le mène
loin de ses combats au PS.
Mais,
à la gauche de l'échiquier politique, c'est certainement Jean-Luc
Mélenchon qui est l'avocat le plus outrancier du maître du Kremlin,
une position d'autant plus facile à tenir que certains des éléments
de langage de Moscou sont destinés à son public ; la Russie ne
lutte-t-elle pas contre le fascisme en Ukraine comme elle avait lutté
contre le nazisme lors de la « Grande Guerre patriotique » ?
D'ailleurs, il est tout à fait possible sur la scène politique
russe de s'afficher à la fois antifasciste et ultranationaliste, ce
qui permet de distinguer les sources d'inspiration d'un certain
'souverainisme de gauche », partagé notamment par MM.
Chevènement et Mélenchon, qui ferment pour l'occasion les yeux sur
le soutien russe à de nombreux partis européens d'extrême droite.
Le
meurtre de l'opposant russe Boris Nemtsov a été l'occasion pour
Jean-Luc Mélenchon de révéler son adhésion aux thèses soutenues
par Moscou. Il commit à cette occasion un billet de blog [« Avant
l'orage », 04/03/2017] qui mit bien des militants de gauche, et
jusque dans son propre parti, mal à l'aise. Un crime sur la place
Rouge ? Chimère, répond l'eurodéputé. C'est au contraire
Vladimir Poutine qui est la « victime politique numéro un de
cette histoire ».
Comment
reconnaître les agents du Kremlin au sein des hommes politiques
français ? Facile.
« Ils
tiennent un discours d'une similarité troublante. Ils commencent
toujours par un aver tissement, comme une forme d'excuse :
« Moi, je ne suis pas prorusse ni proaméricain, je suis
profrançais. » . » Nicolas Hénin (La France russe)
Une certaine islamophilie n'est pas
rare au sein de l'extrême droite russe largement mue par son
antisémistisme. Il n'est pas anodin que le mufti suprême de Russie,
Talgat Tadjouddine, soit l'un des cadres dirigeants du parti de
Douguine Eurasia, ou que Geïdar Djamal, le fondateur du Parti de la
renaissance islamique, soit un des principaux idéologues de la
Nouvelle Droite russe. (Nicolas Henin, La France russe, p135)
Idéologiquement, l'un des principaux
motifs de russophilie de la part de l'extrême droite est la doctrine
de l'eurasisme. Élaborée dans les années 1920 par des Russes
blancs, elle considère que, plutôt que deux continents (Europe et
Asie), il existe un bloc organisé autour de la Russie (…)
Alexandre Douguine a réactualisé cette théorie. (Nicolas Henin,
La France russe, p139)
Le journal d'opposition Novaya Gazea
décerne à Marine Le Pen le titre de « lobbyiste russe la plus
influente de l'année 2014 ». (…) Lorsqu'elle intervient sur
Russia Today, Marine Le Pen reçoit un traitement élogieux. Au
lendemain du succès du FN aux élections européennes, elle a droit
à une demi-heure d'antenne. (Nicolas Henin, La France russe, p145)
>>> Note : Fayard est l'éditeur français de référence pour les livres d'histoire et, suite à sa captivité en Syrie, on peut supposer que l'Auteur a conservé des contacts avec la DGSE et possède donc des sources fiables.
On le
sait depuis l'assassinat d'Anna Politkovskaïa, le courage politique
et la liberté d'expression se paient au prix fort en Russie
poutinienne. Raison de plus pour soutenir les auteurs qui dénoncent
le système poutinien, en achetant et lisant leurs livres.
Autres ouvrages et articles :
>>> Ukrainel'indépendance à tout prix, 2014 Annie Daubanton
>>> sur la guerre d' Afghanistan : Lescercueils de zinc (de Svetlana Alexievitch)
>>> L'impérialisme à la carte de Vladimir Poutine, Michel Eltchaninoff L'Opinion , L'Express
>>>
Révolutions
politiques et identitaires en Ukraine et en Biélorussie
(1988-2008), EditionsBelin, ;
une critique sur AlternativesInternationales
>>> Retour de l'URSS, Gide. André Gide croit en la révolution bolchevique. Jusqu'à ce qu'un voyage à Moscou en 1936 lui fasse l'effet d'une douche froide. MagazineLittéraire
A comparer avec les déclarations d'un Sartre, de retour d'URSS , d'un Tsipras, de retour de Poutineland , d'un Mariani, de retour de Crimée occupée, ou d'autres idiots utiles de Poutine ( cf L'Obs , Libération , ).
>>> Sur la difficulté de séparer le bon grain de l'ivraie : l'exemple de "l'expert" Moreau, pointé par InformNapalm (voir aussi comment les agents d'influence opèrent, sur Amazon, pour encenser "l'expert" )
>>> Deux ouvrages récents de Marcel Van Herpen (en anglais ou néerlandais uniquement) : Putin's Wars: The Rise of Russia's New Imperialism , Juillet2015 ; Putin's Propaganda Machine: Soft Power and Russian Foreign Policy, oct 2015
>>> Retour de l'URSS, Gide. André Gide croit en la révolution bolchevique. Jusqu'à ce qu'un voyage à Moscou en 1936 lui fasse l'effet d'une douche froide. MagazineLittéraire
A comparer avec les déclarations d'un Sartre, de retour d'URSS , d'un Tsipras, de retour de Poutineland , d'un Mariani, de retour de Crimée occupée, ou d'autres idiots utiles de Poutine ( cf L'Obs , Libération , ).
>>> Sur la difficulté de séparer le bon grain de l'ivraie : l'exemple de "l'expert" Moreau, pointé par InformNapalm (voir aussi comment les agents d'influence opèrent, sur Amazon, pour encenser "l'expert" )
>>> Deux ouvrages récents de Marcel Van Herpen (en anglais ou néerlandais uniquement) : Putin's Wars: The Rise of Russia's New Imperialism , Juillet2015 ; Putin's Propaganda Machine: Soft Power and Russian Foreign Policy, oct 2015
2
Les crimes de Poutine, et sa guerre à l'Europe
>>>
Vol MH17: Poutine et la Russie poursuivis
>>>
La Russie, première menace pour l’Europe
>>>
Sept2016. Vol MH17 abattu en 2014 : selon la justice
néerlandaise, le missile provenait bien de
Russie … laquelle,
évidemment, nie...
>>>
MH17 : une centaine de personnes potentiellement impliquées
>>> Poutine veut affaiblir l'Europe (Porochenko, déc2015)
>>> Guerre médiatique. Le plan européen contre la désinformation russe
>>> L’inquiétante propagande russe sur la crise des réfugiés en Europe :
http://www.latribune.fr/
http://www.
http://www.lemonde.fr/
http://www.lemonde.fr/
http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/02/23/la-cedh-epingle-la-russie-sur-la-condamnation-de-l-opposant-alexei-navalny_4870389_3214.html
http://scythica.fr/dok/strasbourg-denonce-la-persecution-des-tatars-de-crimee/
http://www.france24.com/fr/20151005-syrie-russie-pourquoi-russes-frappes-ei-jihadistes-rebelles-terroristes-assad-carte
Mais il est vrai que depuis l'annexion illégale de la crimée, l'UE a montré l'étendue de sa naïveté et de sa mollesse . Comme le dit kasparov, les occidentaux sont ben naïfs avec poutine. et ils risquent de le payer cher
http://www.lefigaro.fr/
Des opposants au Kremlin en exil dénoncent la passivité des autorités britanniques sur le blanchiment d'argent d'origine douteuse dans l'immobilier londonien. Pour attirer l'attention, ils organisent des visites guidées de la «kleptocratie» dans la capitale.
sarko caniche de poutine comme le pen
Naïveté de certains, marrionettes du guébiste :
http://www.lemonde.fr/
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Guerre de Poutine contre l'Europe III : Divide ut regnes
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Anya
Stroganova est journaliste. Née à Moscou, elle vit à Paris depuis
7 ans et travaille à la rédaction russe de RFI. Récit de ses
tristes retrouvailles avec Moscou :
http://blogs.mediapart.fr/blog/anya-stroganova/100615/saint-georges-et-nuits-de-moscou
Les poutinophiles en Europe : des vers dans le fruit, flattés (et souvent payés, comme dans tout système gangrenné par la corruption) par le nain du Kremlin
FRANCE
Mélanchon (et la quasi-totalité du FDG), Famille Le Pen (= tout le FN), Mariani, Sapir, Emmanuel Todd
http://blogs.mediapart.fr/blog/claude-marie-vadrot/010914/ukraine-lincroyable-aveuglement-dune-partie-de-lextreme-gauche-et-de-lextreme-droite
- le FN et les auteurs du GRECE, qui inspirent de nombreux cadres FN
http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/4838080-tous-les-amis-de-poutine
http://www.france24.com/fr/20150129-grece-russie-diplomatie-economie-europe-ukraine-tsipras-syriza-poutine-crise-dette-negociation/
Guerre de Poutine contre l'europe : divide pour mieux regner. Des vers dans le fruit
Chaque
jour qui passe, les milices ukrainiennes prorusses, encadrées sur le
terrain par l’armée russe, dépècent un peu plus ce malheureux
pays qu’est l’Ukraine. Elles accroissent le pseudo-Etat qu’elles
se sont taillé dans l’est du pays. Sauf à se payer de mots, il
faut décrire cette réalité pour ce qu’elle est : un pays, la
Russie, en agresse un autre, l’Ukraine – par la guerre. Ce n’est
pas une guerre froide, c’est une guerre chaude, et qui fait
essentiellement des morts parmi les civils.(Le
Monde)
Olivier
Védrine : « Les forces pro-poutiniennes en France sont contre les
principes de la démocratie et ceux des Droits de l’Homme ».
http://uacrisis.org/olivier-vedrine-2/
Force est de constater que les plus zélés des poutinophiles sont aussi les plus europhobes et/ou les plus fourbes/magouilleurs personnages de l'hexagonne (et de l'UE!)
https://www.youtube.com/watch?v=E7X5rb18e0o
http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/4838080-tous-les-amis-de-poutine
http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/04/03/le-fn-embarrasse-par-une-nouvelle-affaire-russe_4609167_823448.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150408.OBS6655/alexis-tsipras-l-idiot-utile-de-poutine.html
Au-dessus de l'économie doivent prévaloir les « valeurs ». Mas, de très nombreuses personnalités de premier plan semblent l'avoir oublier en France. Rendons grâce ici au cercle des libéraux de rappeler quelles sont nos valeurs à nous, les européens, et plus largement à nous, les occidentaux.
Ma
lettre à une France pro-poutine
http://www.lecercledesliberaux.com/?p=11488
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