mardi 2 juin 2015

La résistance à Poutine

«En 1989, lors de la chute du communisme, ou encore en 1990-1991, avec Gorbatchev et Eltsine, au moment de la fin de l’URSS, personne n’aurait imaginé, et surtout pas moi, que nous assisterions un jour au retour du KGB, de la police politique et des opérations secrètes. Et pourtant, c’est précisément cela, la Russie d’aujourd’hui. C’est une dictature» (Kasparov), Slate , MAI2016


>>> SEPT2018. Russie: Un membre des Pussy Riot hospitalisé dans un état grave, un empoisonnement est suspecté. Piotr Verzilov fait partie des militants qui avaient envahi le terrain lors de la finale de la Coupe du monde 2018. HP

>>> AOUT2018. Russie : l'opposant Alexeï Navalny interpellé devant son domicile. Le leader de l'opposition à Vladimir Poutine avait promis de grandes annonces dans son émission diffusée sur les réseaux sociaux, avant d'être arrêté. Lepoint
>>> AOUT2018. Washington exhorte Moscou à "libérer immédiatement" l'Ukrainien Oleg Sentsov. Oleg Sentsov n'est maintenu en vie que par les compléments alimentaires injectés par l'administration pénitentiaire russe.
"Le secrétaire d'Etat a fait part de notre inquiétude au sujet de la santé de Sentsov et a exhorté la Russie à le libérer immédiatement ainsi que tous les prisonniers politiques ukrainiens", a déclaré la porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert. L'Obs
On aurait aimé que l'Europe se fasse entendre avec autant de force et de clarté.

>>> AOUT2018. "Je ne compte pas m'arrêter" : les lettres bouleversantes écrites par Oleg Sentsov en prison.
Après plus de 100 jours de grève de la faim, le cinéaste risque de mourir face à l'intransigeance du Kremlin.
Voici les deux dernières lettres, censurées, qu'Oleg Sentsov a envoyé à Kiev à son amie, l'actrice ukrainienne Rimma Zioubina et qui nous sont parvenues. Emprisonné dans le Grand Nord russe, le cinéaste ukrainien, originaire de Crimée annexée en 2014 par Moscou, est en grève de la faim depuis le 14 mai. Plus de 100 jours. A 42 ans, après avoir été torturé, il risque de bientôt mourir face à l'intransigeance du Kremlin.
Militant pacifiste pro-européen et ukrainien dans une Crimée tombée aux mains armées des Russes, Oleg Sentsov a été condamné à vingt ans de prison pour "terrorisme" lors d'un procès jugé "stalinien" par Amnesty International. Le cinéaste demande aujourd'hui la libération de près de 70 prisonniers politiques ukrainiens détenus en Russie.
Insensible pour l'instant à toutes les pressions internationales, dont celles d'Emmanuel Macron, le Kremlin a ses propres prisonniers politiques russes (estimés à 150). Le plus emblématique est Oyub Titev, le directeur à Grozny de Mémorial, l'ONG fondée par le prix Nobel de la paix, Andreï Sakharov.
De son côté, depuis le conflit en Crimée et dans le Donbass, l'Ukraine détient des "prisonniers de guerre" russes. Elle a proposé à Moscou d'échanger les 36 Russes détenus par Kiev pour "crimes contre l'Etat" contre les Ukrainiens en prison en Russie, dont Oleg Sentsov. Entamées en juin par téléphone, les discussions entre Vladimir Poutine et le président ukrainien Petro Porochenko sont officiellement suspendues. Même si, selon une source qui ne veut pas en dire plus au téléphone, des discussions secrètes continueraient. Les perspectives d'un accord semblent cependant minces car un bras de fer, où personne ne veut céder, s'est engagé.
Dans une lettre publiée par "The Guardian", Oleg Sentsov avait écrit : 
"Je ne sais pas ce que vos croyances peuvent valoir si vous n'êtes pas prêt à souffrir ou à mourir pour elles."
Même s'il a perdu espoir dans sa libération, il semble, dans les lettres parvenues à "l'Obs", toujours totalement déterminé à lutter jusqu'à la mort.

Cette première lettre date du 3 juillet 2018
"Salut Rimma,
Merci de nouveau pour ta très belle lettre. Ne t'étonne pas que la réponse arrive tardivement. Ce n'est pas comme un mail que je reçois directement sur mon ordinateur ! :) Il est d'abord lu par la personne qui s'occupe de la censure et les autres intéressés, il est ensuite imprimé et on me le donne, mais pas le jour même. Puis, j'écris la réponse et le même processus se reproduit….. L'Obs





>>> AOUT2018. Anna et Maria, symboles de la répression en Russie.
Poursuivies pour « extrémisme » après de simples conversations politiques, les jeunes filles viennent d’être libérées. Mais, assignées à résidence, elles risquent douze ans de prison. Lemonde

>>> AOUT2018. Oleg Sentsov : le destin d'un nouveau dissident. Modeste cinéaste jusqu'à la révolte de Maïdan, à Kiev, et l'annexion de la Crimée, Oleg Sentsov s'est métamorphosé dans son bagne en symbole de la résistance à la répression russe. LeJDD

>>> AOUT2018. Russie : l'opposant Oudaltsov entame une grève de la faim. Lefigaro

>>> AOUT2018. Oleg Sentsov, un cinéaste au goulag.
Après l'Elysée et l'UE, Hollywood se mobilise. De Johnny Depp à Ken Loach sans oublier Jean-Luc Godard, les grands noms du cinéma mondial appellent à sa libération. Une tribune a été publiée, le 12 août par Le Monde. Il aura fallu que le réalisateur de "Gamer" entre dans son 92ème jour de grève de la faim, et que sa vie soit en danger, pour se retrouver ainsi au centre de tous les regards. L'Express
>>> AOUT2018. Qui est Oleg Sentsov, l'opposant à Poutine en grève de la faim depuis 3 mois ?
En 2015, le cinéaste ukrainien a été condamné à 20 ans de prison pour des accusations de "terrorisme", parce qu'il s'était opposé à l'occupation de la Crimée par la Russie.
(…) Deux mois après l'annexion controversée de la Crimée par la Russie, en mars 2014, le réalisateur – qui s'était engagé contre –, est arrêté par les autorités russes. Il raconte avoir été battu et torturé après cette arrestation. Il est traduit en justice en 2015, lors d'un procès qualifié de "stalinien" par Amnesty international.
(…) "Oleg et ses camarades organisaient des rallyes automobiles en Crimée, avec des symboles et des drapeaux ukrainiens. Ils en accrochaient aussi aux murs [...] et ils ont continué de le faire après l'annexion, quand tout le monde était parti. [...] Son but était de montrer que la Crimée n'était pas prorusse à 100%."
Verdict : 20 ans de prison dans un camp du grand nord russe pour "terrorisme" et "trafic d'armes".
L'Obs



>>> AOUT2018. Le cinéaste russe assigné à résidence Kirill Serebrennikov décoré par la France. L'Express
>>> AOUT2018. Pussy Riot : à peine libérées, des membres du groupe de nouveau arrêtées.
A la sortie de leurs 15 jours de détention après avoir interrompu la finale de la Coupe du monde, les Pussy Riot ont été de nouveau arrêtées par la police. Leur tort ? Avoir organisé un rassemblement public non autorisé. FranceTVinfo
>>> JUIL2018. Les Pussy Riot sortent une chanson et appellent à la libération des leurs L'obs


>>> MARS2018. Présidentielle russe. Il existe dans cette présidentielle des opposants pas très menaçants, donc pas très menacés. Il faut bien amuser la galerie, « faire comme si... » . Les dictateurs, on le sait, Eric Vuillard l'a très bien expliqué dans L'Ordre du jour, s'attachent toujours à mettre les formes. Il s'agit de « faire comme si ». Poutine s'attache donc à singer les pays démocratiques. De leur côté, ceux-ci, parce qu'il y a le pétrole et le gaz (et aussi un peu de lâcheté), sont ravis de pouvoir faire comme si la Russie poutinienne pouvait être un partenaire comme un autre...

En 2018, parmi les opposants pas très menaçants pour la présidentielle, citons : Vladimir Jirinivski en candidat d'extrême droite (un peu plus extrême que Poutine), Pavel Groudinince en candidat vaguement communiste, et Ksenia Sobtchak qui représente l'opposition la plus crédible (créneau « libéral, progressiste, pro-droits de l'homme et en faveur de la liberté d'expression)


La résistance au poutinisme
Anna Politkovskaïa, Alexandre Litvinenko, Boris Nemtsov, et tous les autres



A
>>> Svetlana Alexievitch : l'Homo Poutinus est arrivé
>>> OCT2017. L'Autre Russie. Plus de 200 opposants à Poutine arrêtés lors de manifestations L'Obs

C
>>> La "Centaine céleste" [les personnes mortes sur Maïdan en février 2014] Euromaïdan

D
>>> Dmitrieyev. Un militant russe qui exposait les crimes du stalinisme emprisonné pour des motifs suspects. Yury Dmitrieyev a dédié plusieurs décennies de sa vie à retrouver les endroits où ont été exécutées des milliers de victimes de la Grande Terreur. Ce qui ne plaisait pas au gouvernement actuel de Russie. (Slate, août 2017)



E
>>> OCT2017. Denis Elistratov, petite voix dissonante en Russie LaCroix

F
>>> OCT2017. Tatiana Felguengauer, une journaliste critique du pouvoir a été poignardée à Moscou L'Obs

G
>>> Dmitri Goudkov Slate

J
>>> Jamala, la chanteuse tatare de Crimée qui renvoie chez eux les Petits hommes verts de Poutine 
>>> Eurovision : Kiev savoure la victoire de Jamala
>>> Chantée par Jamala à l'Eurovision, la déportation des Tatars de Crimée se poursuit 72 ans après HuffingtonPost)  

K
>>> Kasparov : "Le nouveau pouvoir russe devra rendre la Crimée"
>>> Garry Kasparov a « toujours été là pour défier le système »

L
>>> Comment deux agents de Poutine ont empoisonné Litvinenko
>>> AOUT2017. Litvinenko. Retour sur le meurtre, commandité par Poutine, à Londres, d'un ex-espion et dissident russe contaminé au polonium 210. L'Obs


M
>>> JUIN2013. Karinna Moskalenko, l’avocate qui traîne la Russie au tribunal des droits de l’homme LaCroix

N
>>> OCT2017. L’opposant Alexeï Navalny appelle à manifester pour les 65 ans de Vladimir Poutine Lemonde
>>> SEPT2017. Alexeï Navalny. L’opposant russe de Poutine arrêté avant un meeting Ouestfrance
>>> JUIL2017. Navalny, l'homme dont Vladimir Poutine ne peut prononcer le nom. Ces derniers jours, les perquisitions et les arrestations de militants soutenant l'opposant russe se sont multipliées. L’objectif : faire disparaître les liasses de tracts prévues pour les actions du week-end destinées à fêter la sortie de prison de Navalny.   Libération
>>> Nemtsov

O
>>> AVR2016. Russie : la romancière Ludmila Oulitskaïa agressée à Moscou par des militants nationalistes LeMonde 
 >>> FEV2014. Ludmila Oulitskaïa aux prises avec le pouvoir russe LeFigaro
>>> Ludmila Oulitskaïa, l’irréductible dissidente LeMonde

P
>>> FEV2016. Pussy Riot : leur nouveau titre cible la corruption sous Poutine Lefigaro
>>> Les Pussy Riots racontent leur détention  LeMonde
>>> OCT2016. Anna Politkovskaïa: 10 ans après, les commanditaires courent toujours

S
>>> MARS2018. Kirill Serebrennikov, l'artiste qui dérange Poutine. Pourquoi le Kremlin a-t-il fait arrêter l'un des plus brillants metteurs en scène russes ? A-t-il déplu à des proches de Poutine ou à l'Eglise orthodoxe ? Enquête sur une disgrâce très politique. L'Obs
>>> AOUT2017. Russie : le cinéaste Kirill Serebrennikov arrêté. Depuis plusieurs mois, le metteur en scène russe Kirill Serebrennikov est dans le collimateur du gouvernement russe. Accusé de fraude "massive", l'artiste a été interpellé à Saint-Pétersbourg dans la nuit du 21 au 22 août. (…) Sans être un opposant affiché au Kremlin, cet homme de théâtre a critiqué la pression de plus en plus forte exercée par le pouvoir sur la création artistique, la comparant aux "pratiques soviétiques les plus pathétiques". L'Obs
>>> Ioulia Stepanova« Je veux que vous sachiez que s’il nous arrive quelque chose, ce ne sera pas un accident. »Dopage : la lanceuse d’alerte russe Ioulia Stepanova craint pour sa vie.   
Voici donc cette russe courageuse et honnête, qui a dénoncé le dopage généralisé dans son propre pays... qui se retrouve menacée pour cela par les sbires de Poutine. Et qui pourrait en sus être sanctionnée... par le CIO !  Marche-t-on sur la tête ?  
>>> La Russe Stepanova craint que le CIO la prive de Tokyo

>>> AOUT2017. Olivier Py qualifie de "politique" l'arrestation du Russe Serebrennikov [un opposant au régime de Poutine] LaCroix





S
>>> 25/05/2016 La pilote ukrainienne Savtchenko a été échangée contre deux prisonniers russes
>>> Nadiya Savchenko, enlevée dans l'est de l'Ukraine et emprisonnée en Russie. En grève de la faim.



>>> Pays BALTES.   LeTemps.









>>> Une Russie pas si unie que Poutine le dit :  DEC2016. Dans la presse russe. La polémique s’installe après le crash du Tu-154. Au lendemain de la catastrophe aérienne qui a coûté la vie à 92 personnes en mer Noire, et alors que la Russie observe une journée de deuil ce lundi 26 décembre, le recueillement a rapidement fait place à la polémique. Les réactions de joie de certains internautes ont laissé apparaître une société russe plus divisée et aigrie que jamais. Courrier international
>>> En Russie, le “niet” monte
>>> Un essai : Les autres visages de la Russie (éditions Les petits matins)
>>> Ces Russes en exil face à un pays qui leur échappe

Des victoires contre Poutine :
>>> OCT2013. La Russie condamnée par la Cour européenne des droits de l'Homme pour "violation du droit de manifestation" LeMonde
>>> OCT2016. Garry Kasparov fait condamner la Russie par la CEDH Europe1



S comme Sobtchak
>>> MARS2018. Ksenia Sobtchak, bille en tête face à Poutine et « contre tous ». Ex « people » de la télé-réalité, la fille de l’ancien mentor de Vladimir Poutine fait campagne contre l’actuel président. LaCroix
« Comme personne politique, il y a beaucoup de choses que Poutine fait et qui ne me plaisent pas. Je suis contre ce système de corruption qui a vu le jour pendant toutes ces années, contre le fait que Poutine reste au pouvoir pendant dix-huit ans. » « Je veux casser ce spectacle, a-t-elle poursuivi. Le fait que nous n’avons pas de réelles élections, c’est le résultat de ces dix-huit ans, et qu’il n’y a pas de justice indépendante, c’est aussi le résultat de ces dix-huit ans. »

La candidate, qui doit encore réunir les signatures nécessaires, a également joint à ses critiques le conflit avec l’Ukraine et l’annexion de la Crimée. « Du point de vue du droit international, la Crimée est ukrainienne, point. Nous avons violé notre parole, violé le mémorandum de Budapest de 1994. » LeMonde




Un club très honorable de 89 européens [guerre Europe-Russie]

Nous avions, dans un billet du présent blog, établit une liste des personnalités les plus poutinophiles de France. Sans surprise, on trouvait tout ce qui fait honte à la France : le FN de Marine Le Pen et le FDG de Jean-Luc Mélanchon, et tous ceux gérant leurs petites affaires au pays des soviets (Mariani bien sûr -le fait qu'il soit marié à une femme russe étant sans doute un hasard - , Dassault, feu De Margerie, l'ex chancelier Schröder -ayant lui une belle place au sein de Gazprom - ...) .
Il nous manquait le pendant de cette liste : ceux qui font honneur à l'Europe.

Il faut donc remercier Poutine : grâce à lui, nous avons une liste d' européens dignes de l'Europe. 89 noms figurent sur le liste de Poutine. 89 européens, donc, qui ont fait preuve de courage politique (c'est chose assez rare) en osant critiquer la Russie mafieuse, ses menaces, son chantage, sa corruption, sa politique va-t-en-guerre, son déni du droitinternational Et qui pour cela ont été inscrits sur une « liste noire ».

Les 89 européens interdits de séjour en Russie
Pour nous, ceux qui figurent sur cette liste sont les noms les plus honorables de l'UE. On pourra noter que le courage politique semble chose assez rare en France, au vu du faible nombre de français inscrits sur ladite liste. Il faut dire qu'avec un Front National aussi haut, il ne faut pas s'attendre à des mesures courageuses, mais plutôt à une soumission à Poutine. Le texte grossier du FN présenté au Parlement européen par les eurodéputés frontistes, appelant l'UE à s'auto-disloquer, semble avoir été dicté par les services de Poutine (il est vrai que Le Pen marine est toujours une hôte de marque chez Poutine, devenant en Europe son porte parole)
On ne pourra que mépriser ces frontistes qui prétendent nous représenter ; et on ne pourra qu' admirer et soutenir (y compris électoralement, le cas échéant), les 89 personnalités européennes figurant sur la liste noire. Parmi les 89 figurent :

- L'allemand Karl-Georg Wellmann, député conservateur
- Le belge Guy Verhofstadt, président du groupe libéral au Parlement européen et ancien premier ministre
- Le britannique Andrew Parker, patron du renseignement MI5
- Le britannique Nicholas Houghton, chef d’état-major de l’armée
- Le britannique Nick Clegg, ancien vice-premier ministre
- Le britannique Malcolm Rifkind ancien ministre des affaires étrangères
- Le français Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée. Il est, avec quelques autres députés socialistes, à l'origine d'une demande de commission d'enquête parlementaire sur le financement du FN, notamment via d'importants emprunts contractés auprès d'une banque russe. «Je suis sur cette liste au moment où nous avons déposé à l'Assemblée une commission d'enquête sur les liens financiers entre le Front national en France et la Russie, puisque Mme Le Pen a été obtenir de l'argent pour financer ses campagnes en Russie, que la liste est dévoilée après qu'elle a été reçue- avec beaucoup de faste d'ailleurs - au Kremlin il y a quelques jours»
- Le français Bernard-Henri Lévy
- Le français Henri Malosse, président du Comité économique et social européen
- Le français Daniel Cohn-Bendit, ancien eurodéputé qui vient d’obtenir la nationalité française. Il s'est dit amusé de sa présence sur la liste : « Je trouve ça très drôle », a-t-il déclaré. « Ça correspond au régime poutinesque, ça aurait été vraiment triste que Poutine me considère comme son ami ».
- Le polonais Jerzy Buzek, ex-président du Parlement européen et ancien chef du gouvernement polonais
- Le polonais Bogdan Borusewicz, président du sénat polonais
- La suédoise Anna Maria Corazza Bildt, eurodéputée. « Etre sur cette liste ne change pas mon engagement envers le peuple de l’Ukraine » . « Je me sens davantage fière que je n’en ai peur (…) La liste de Poutine confirme que je fais bien les choses en tant que parlementaire ».
- La suédoise Lena Adelsohn Liljeroth, ex-ministre de centre droit
- Le tchèque Karel Schwarzenberg, ancien ministre tchèque des affaires étrangères. Le député, un aristocrate de 77 ans, est connu pour ses critiques de la politique de Moscou à l’égard de l’Ukraine. « Je considère cela [le fait de figurer sur la liste] comme une récompense », a-t-il déclaré. « Lorsque j’ai vu les autres noms (sur la liste), j’ai (aussitôt) pensé que je faisais partie d’un club très honorable »
- Le tchèque Jaromir Stetina, eurodéputé et ancien journaliste, s'est dit « très fier de figurer sur la liste » en compagnie d’autres personnalités et collègues du Parlement européen.



17 nationalités européennes
Si 17 nationalités sont représentées, certains pays sont plus touchés que d'autres. Avec 18 "blacklistés", la Pologne est surreprésentée dans la liste, loin devant le Royaume-Uni (9 ressortissants), la Suède, l'Estonie (8), la Lituanie et l'Allemagne (7). Comme le pointe le "Financial Times", plus de la moitié des noms de la liste appartiennent à la Pologne et aux pays baltes, qui ont adopté une attitude très offensive envers la Russie pendant la crise ukrainienne.
Pologne : 18 noms
Royaume-Uni : 9 noms
Suède, Estonie : 8 noms
Allemagne, Lituanie : 7 noms
Roumanie, Lettonie : 5 noms
France, République tchèque, Danemark : 4 noms
Pays-Bas : 3 noms
Belgique, Espagne : 2 noms
Grèce, Finlande, Bulgarie : 1 nom



La réplique du Parlement européen à la « liste noire » russe
Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a annoncé, mardi 2 juin, une restriction d’accès aux membres de la délégation russe auprès de l’Union européenne. Seul l’ambassadeur de Russie pourra y pénétrer, accompagné d’un diplomate.
Le communiqué de M. Schulz fait suite à la demande du groupe des Verts du Parlement européen d’ouvrir un débat sur les interdictions de voyage émises par les autorités russes




Sources :

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150531.OBS9883/liste-noire-de-poutine-pourquoi-bhl-et-cohn-bendit-sont-interdits-de-russie.html
http://www.slate.fr/story/102345/qui-est-henri-malosse-interdit-sejour-russie-poutine 
http://www.courrierinternational.com/article/allemagne-russie-qui-est-karl-georg-wellmann-depute-blackliste-par-moscou
http://www.slate.fr/story/102301/liste-noire-russie-reactions
http://www.slate.fr/story/102297/liste-noire-moscou-presents-absents





La liste noire russe vise les Européens pro-Ukraine ou anti-FN

La Russie a interdit à 89 personnalités politiques européennes l'entrée sur son territoire, principalement en raison de leur position sur la crise ukrainienne. Les Français listés par Moscou sont critiques sur le financement du FN.
Seulement quatre Français ont été cités au sein de la liste de personnalités politiques indésirables en Russie, sur un total de 89 personnalités qui comprend par ailleurs 18 Polonais.
D'anciens chefs de gouvernement, de parlementaires et de responsables militaires détracteurs de la politique de la Russie, figurent sur cette liste que Moscou a transmise vendredi 29 mai à des ambassades.
>>Lire : Plusieurs élus européens interdits d’entrée en Russie
Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, fait partie des personnalités françaises persona non grata en Russie, mais aussi le président du Comité économique et social européen (CESE) Henri Malosse, l’ex-eurodéputé Daniel Cohn-Bendit ainsi que le philosophe et écrivain Bernard-Henri Lévy.
Le député socialiste Bruno Le Roux avait déposé, mi-mai, une demande de commission d’enquête concernant le financement du Front national.
« L’enjeu ici est celui de la souveraineté nationale, car comment un parti représenté à l’Assemblée nationale peut-il aborder, à titre d’exemple, des enjeux d’ordre stratégique et de politique internationale lorsque son financement vient de banques étrangères dont la dépendance politique vis-à-vis du pouvoir de son État est avérée ? » s’interroge la résolution en question.
Selon le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadelis, « Bruno Le Roux n'est pas ciblé pour les formules qu'il aurait pu employer vis-à-vis de l'Ukraine car je crois qu'il n'a pas parlé sur ce sujet mais bien évidemment parce qu'il a demandé une commission d'enquête ».
Au niveau européen, les députés centriste de l’ALDE réclament aussi qu’une commission d’enquête soit ouverte sur le financement russe du Front national.
>>Lire aussi : les centristes demandent une commission d'enquête sur les relations enre le FN et Moscou
Le président du Comité économique et social européen, Henri Malosse, s’est désolé ce week-end de ce signal alarmant sur l’état des libertés en Russie. « Je suis le seul Président en exercice d’une Institution européenne â être ainsi ostracisé ! Est ce un hasard si c’est l’institution qui représente la société civile qui est ainsi visée ? » s’est-il interrogé dans un communiqué. L’homme politique avait pris la parole sur la place Maidan deux fois en 2014, pour défendre les valeurs européennes. Il s’est par ailleurs rendu plusieurs fois en Russie pour lancer un projet de forum de la société civile.
Réactions de fierté
« Lorsque j'ai vu les autres noms (sur la liste), j'ai (aussitôt) pensé que je faisais partie d'un club très honorable », a déclaré l'ancien ministre tchèque des Affaires étrangères Karel Schwarzenberg, un aristocrate de 77 ans connu pour ses critiques de la politique de Moscou à l'égard de l'Ukraine. « Je considère cela comme une récompense », a ajouté ce député, cité par l'agence de presse tchèque CTK.
Parmi les noms figurant sur la liste, on trouve, ceux d'hommes et de femmes politiques polonais, suédois, allemands, tchèques, néerlandais, finlandais et belges, parmi lesquels le président du groupe libéral au Parlement européen et ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt et l'ex-président du Parlement européen et ancien chef du gouvernement polonais Jerzy Buzek.
>>Lire : Moscou refoule un député allemand
Idem pour l'ex-ministre suédoise de centre droit Lena Adelsohn Liljeroth et le président du Sénat polonais, l'ancien opposant Bogdan Borusewicz.
Pour certaines de ces personnalités, être sur la liste est une preuve de l'efficacité de leur action en faveur de l'Ukraine. « Etre sur cette liste ne change pas mon engagement envers le peuple de l'Ukraine », a écrit sur son compte Twitter l'eurodéputée suédoise Anna Maria Corazza Bildt, connue pour ses critiques à l'encontre du président russe.
« Je me sens davantage fière que je n'en ai peur (...) La liste de Poutine confirme que je fais bien les choses en tant que parlementaire », a-t-elle ajouté.
Un eurodéputé tchèque et ancien journaliste, Jaromir Stetina, s'est dit, quant à lui, « très fier de figurer sur la liste » en compagnie d'autres personnalités et collègues du Parlement européen.
Liste secrète
L'établissement de « la liste noire » et son caractère secret ont été dénoncés par plusieurs chancelleries européennes. « La moindre des choses aurait été que l'on fasse connaître aux personnes concernées les réserves qui les concernent réellement, ou au moins que l'on rende ces listes publiques », a déclaré samedi le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.
« A un moment où nous nous efforçons de désamorcer un conflit âpre et dangereux au coeur de l'Europe, cela n'aide pas », a-t-il ajouté, selon un communiqué.
Dès vendredi, l'action de Moscou a été notamment condamnée par le Premier ministre néerlandais Mark Rutte qui a indiqué que son gouvernement « en informerait Moscou dans des termes non équivoques ».
La liste russe « n'est pas fondée sur le droit international, n'est pas transparente et il est impossible de la contester » devant un tribunal, a-t-il souligné.
>>Lire : La Russie bloque l'accès de son territoire à une députée européenne
Le Premier ministre belge Charles Michel et son ministre des Affaires étrangères Didier Reynders ont demandé aux autorités russes de revoir cette interdiction.
Une porte-parole de la diplomatie de l'Union européenne a déclaré à l'AFP que la Russie avait refoulé plusieurs responsables politiques européens ces derniers mois, mais avait jusqu'à présent refusé de communiquer la liste des personnes visées.
Pour sa part, l'ambassadeur de Russie auprès de l'UE, Vladimir Tchijov, avait confirmé la semaine dernière l'existence d'une liste, tout en précisant qu'il ne s'agissait « pas de dirigeants ou de hauts responsables de pays ».
« C'est un comportement (...) qui n'améliore pas malheureusement l'image de la Russie », a déclaré vendredi la ministre suédoise des Affaires étrangères Margot Wallström à l'agence de presse TT.
En revanche, pour son homologue finlandais Timo Soini, il est inutile de « trop dramatiser » cette affaire.« C'est une réaction attendue à l'interdiction faite (par l'Union européenne) à des citoyens russes de voyager (sur le territoire de l'UE). Ce n'est pas une grande surprise », a-t-il écrit sur un blog.
>>Lire : L’UE élargit les sanctions contre la Russie
Au fil de la crise en Ukraine, l'UE a allongé sa propre « liste noire », qui compte désormais quelque 150 noms et une quarantaine d'entités, et pris des mesures plus sévères contre la Russie, visant des pans entiers de l'économie.
Réactions: 
Henri Malosse, président du CESE, a déclaré : « C’est avec inquiétude et tristesse que je vois la Russie s’enfermer dans une stratégie de confrontation et promulguer des lois de plus en plus répressives contre la liberté d’association. Bien évidemment, mon engagement et celui de la société civile européenne ne faibliront pas. Nous resterons ouverts au dialogue pour dresser de nouveaux ponts entre citoyens et favoriser la recherche d’une solution de sortie de crise. Je suis le dernier à souhaiter le retour de la guerre froide ! »
Daniel Cohn-Bendit a indiqué que cette liste noire correspondait au « régime poutinesque, ça aurait été vraiment triste que Poutine me considère comme son ami »





La guerre de Poutine à l'Europe





Le Parlement européen informe l'OLAF d'éventuelles irrégularités financières de la part du Front National

Agissant à la requête de l'administration du Parlement européen et conformément au règlement de l'institution, le Président Martin Schulz a saisi lundi l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) d'éventuelles irrégularités financières commises par le parti français Front National. Les éventuelles irrégularités concernent des salaires issus du budget européen versés à des assistants de parlementaires européens.



Fin février, l'administration du Parlement européen a pris connaissance de l'organigramme du parti français Front national  et a constaté la présence de 20 assistants de parlementaires européens à des postes officiels alors que ceux-ci doivent nécessairement et directement travailler à l'exercice du mandat parlementaire des députés européens.



Note aux éditeurs



Les éventuelles irrégularités relevées par l'administration du Parlement porteraient sur:

1. Le Statut des Députés européens et plus précisément les Mesures d'application du Statut des députés européens (MAS) prévoient à l'article 33 alinéa 2 que "seuls peuvent être pris en charge les frais correspondant à l'assistance nécessaire et directement liée à l'exercice du mandat parlementaire des députés" par le budget du Parlement européen.  " Ces dépenses ne peuvent en aucun cas couvrir des frais liés à la sphère privée des députés." L'article 43 des MAS précise que les salaires versés aux assistants par le Parlement "ne peuvent servir directement ou indirectement à financer des contrats établis avec des groupes politiques du Parlement ou des partis politiques".

2. L'organigramme de la direction nationale du parti reprend 4 assistants accrédités et 16 assistants locaux. Parmi les assistants locaux concernés, dix ont conclu un contrat de travail qui indique comme adresse d'exécution l'adresse du siège du Front national à Nanterre. De plus, la description de leur fonction contractuelle avec le député diffère en tout point de la nature des fonctions détaillées dans l'organigramme du Front national ou sur le site internet du parti. Par ailleurs, toujours selon cet organigramme, certains assistants ne travaillent pas pour le député auquel ils sont liés par un contrat de travail.

3. Neuf autres assistants d'élus au Parlement européen ont indiqué comme adresse d'exécution de leur contrat de travail comme assistant local l'adresse du siège du parti à Nanterre.

L'annexe XI  au règlement intérieur du Parlement européen reprend  à l'article 2 que "Le Président, le secrétaire général, les directeurs généraux et les chefs de service du Parlement européen transmettent sans délai à l'Office tout élément de fait dont ils ont connaissance laissant présumer l'existence d'irrégularités ... "
REF. : 20150309IPR32603
Mis à jour le: ( 10-03-2015 - 13:13








RAPPELS
- La Russie a volé la Crimée, trahissant l'Ukraine qu'elle était censée protéger : mémorandum du Budapest : http://www.cfr.org/nonproliferation-arms-control-and-disarmament/budapest-memorandums-security-assurances-1994/p32484 
- Crash du vol MH17 abattu par les pro-russes : la lettre d'une habitante de Kiev au père d'une victime : https://fr.burkonews.info/habitante-kiev-repond-au-pere-dune-victime-du-crash-du-boeing-777-ajoutez-leurope-liste-coupables-mort-fille-2/
- Guerre du Donbass : plus de 10000 morts, sans compter les blessés, les populations déplacées...




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à propos du FN (qui devrait être interdit en tant qu'agent de la Russie mafieuse de Poutine) : 
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 Lettre de Daniel Sztul ( EuroMaidan Paris )

Ma réponse à Marine Le Pen (interviewée sur euronews)
A l’attention de Madame Marine Le Pen, présidente du Front National.
Chère Madame,
C’est avec la plus grande attention que moi-même, comme je n’en doute pas un très grand nombre de collègues de la communauté française d’origine ukrainienne, avons étudié les propos concernant l’Ukraine que vos avez émis lors de votre interview pour Euronews ce 1er décembre.
L’ambassade d’Ukraine a publié à ce sujet une réponse très digne.
Je me propose de vous rappeler quelques faits :
Le 22 février de cette année, le président Yanoukovitch, membre dans sa jeunesse de l’organisation criminelle « Pivnovka », deux fois repris de justice, couramment recherché sur le plan international pour assassinat de masse, prenait la fuite de son pays après avoir fait tirer sur son peuple avec l’appui d’unités russes, introduites avec son accord sur le territoire ukrainien. Il avait détourné durant son mandat un montant de fonds publics estimés à 100 milliards de dollars US sur quatre ans, et est actuellement recueilli par la Russie, où il achetât immédiatement une propriété pour 52 millions de dollars, proche dit-on de celle de Bachar-el-Assad, dans une banlieue ultra-privilégiée de Moscou.
Cinq jours après cette fuite, des éléments armés en uniformes démarqués suspectés d’agir dans le cadre des forces armées russes, ont procédé à la prise du parlement de Crimée et d’autres points stratégiques de la presqu’ile. L’opération était commandée par le colonel du GRU Guirkine-Strelkov, célèbre auparavant pour avoir participé au massacre de 3 000 Bosniaques durant la guerre de Yougoslavie, comme il l’est maintenant pour ses tortures et assassinats de patriotes dans le Donbass. Une fois les commandos positionnés, Serhiy Aksionov, député du parti « Unité Russe » représentant 4,02% des voix au parlement de Crimée, anciennement membre de l’organisation criminelle Seylem sous le pseudonyme de Gobline, dont le parti est réputé pour son accaparation mafieuse de la gare routière de Simféropol ainsi que d’un certain nombre de sanatoriums pour malades enfants et adultes, s’autoproclama premier ministre de Crimée.
Suite à ce putsch, cette petite junte, appuyée par la Russie, organisa le 16 mars un faux référendum d’autodétermination, à la suite duquel il fut déclaré que le rattachement à la Russie avait été voté à 97% avec un taux de participation de 83%. Dans la réalité, le taux de participation est estimé à 30% avec 50% de favorable à la Russie, soit, en tenant compte des obstacles au vote et du boycott, un vote favorable à la Russie de 15% de la population. Ce fait a été un temps confirmé par une source officielle au sein de la commission électorale de Russie, nous espérons que la personne est toujours en vie, contrairement au technicien des jeux de Sotchi assassiné au couteau dans sa chambre d’hôtel après qu’un des flocons de la cérémonie d’ouverture ne se soit pas allumé.
Certaines sources ont évoqué les bulletins de vote cochés favorables à la Russie en sortie d’imprimerie, l’affaire du résultat de Sébastopol avec un nombre de votes favorables égal à 123% de la population de la ville est connue. Suite à cela les habitants de Tcherkassy organisèrent même un référendum pastiche pour la réunion du Kouban à leur oblast, invitant à voter les habitants, les amis d’en dehors de la ville sans papiers, les nourrissons et les animaux domestiques, exprimant par là un gout plus prononcé pour l’humour que pour le massacre.
A faux référendum on peut ajouter faux observateurs internationaux, chargés de raconter que tout va bien, quasiment tous d’extrême droite, avec quelques néo-nazis qui ne s’en cachent pas. Votre conseiller aux affaires internationales Aymeric Chauprade, ne représentant pas, me semble-t-il disiez vous à l’époque, le Front National, plus quelques néo-staliniens assez cryptiques étaient également de la partie. Tous ce beau monde, dument recensé dans les médias, était sous la houlette de l’ineffable Luc Michel, dont il serait croustillant que quelqu’un puisse ressortir une photo en uniforme de l’Afrika Korps au rassemblement néo-nazi de Dixmuide, mais ne nous égarons pas.
Entretemps, suite à la fuite de Yanoukovitch, le parlement d’Ukraine, avec une majorité écrasante incluant le parti des régions, élut un gouvernement intérimaire chargé de la gestion du pays jusqu’aux élections présidentielles anticipées au 25 mai.
Par contre vous, appliquant la célèbre technique russe de l’action en miroir, consistant à dissimuler le crime et inventer le même chez l’adversaire pour semer la confusion (il s’est bien passé quelque chose mais on ne sait plus chez qui) déclarez lors de votre interview :
Qu’il y avait en Ukraine à l’époque un gouvernement illégitime issu d’un putsch.
Que le référendum de Crimée a été organisé de façon légitime.
Que le rattachement de la Crimée en 1954 à la RSSU faisant suite à son rattachement à la RSFSR par la sanglante liquidation russe de la république populaire de Crimée en 1918 s’est faite contre la volonté de la Crimée.
Que le gouvernement Ukrainien comprend des nazis, dont on vous demandera qui ils sont, dans un pays ou les deux partis d’extrême droite se présentant au parlement ont fait ensemble 3% bien tassés. Et concernant ces partis on pourra se souvenir au moins de vos bons rapports avec Svoboda.
Que le gouvernement ukrainien bombarde son peuple. On suppose que vous faites allusion aux combats dans l’enclave sous occupation russe dans le Donbass où les Russes pratiquent la politique de la terre brulée, avec toutes sortes d’exactions qu’il serait ici trop long de lister, en excluant par contre, et c’est peut-être dommage, la vente d’armes à l’ennemi, comme cela se pratiquait en Tchétchénie.
Tous ce que vous avez dit sur le sujet est en gros le contraire de ce qui est, mais est par contre en tout point conforme aux directives du gouvernement russe en matière de propagande données aux médias, ainsi qu’aux journalistes achetés à l’étranger.
Il est fort douteux que vous ayez recherché le sujet, auquel cas vous seriez arrivée aux mêmes résultats que moi. Par contre on peut comprendre que la leçon que vous récitez est bien celle qui vous est enseignée par la Russie, et dont tout un chacun notera la concomitance avec le récent démarrage du financement par la Russie de votre parti, ainsi que d’une association de votre père, ceci concernant le volet révélé au public.
Il n’est pas exclu que ce financement vous assure quelque confort matériel, tout en ruinant vos chances de devenir un parti de gouvernement, ce qui de mon point de vue serait un bien du fait de la vacuité de votre programme, pour le moins. Certains pourront, comme quelques auteurs, essayer de tirer une analogie avec le même effet qu’aurait eu dans le passé un certain calembour…
En attendant, mon souhait serait que vous laissiez l’Ukraine en paix en lui évitant les calomnies commanditées, tout en évitant de faire la peau à la France.
Cordialement,
Daniel Sztul













Résistance à la poutinolâtrie et à l'aplaventrisme, en UE et dans l'occident  
 En France
>>> Teddy Riner tacle Vladimir Poutine
>>> Le nageur français, en colère contre la présence de certaines athlètes russes à Rio, milite pour une extrême fermeté lorsqu'un cas de dopage est avéré.
>>> Lui-même russophone et russophile, Hervé Mariton exhorte l'Occident à ne s'aligner « ni sur Poutine ni sur Assad ». Il condamne fermement les bombardements russes sur Alep qui jettent sur les routes des milliers de réfugiés tout en confortant le régime syrien.
Ailleurs en Europe
>>> Les pays Baltes, nids de dissidents
>>> Philippe de Lara. « Russie, le Sénat a-t-il vraiment demandé la levée des sanctions ? » Par Philippe de Lara. (1)


>>> Alliance Atlantique Nord. Face à la Russie, l’OTAN précise ses projets de « présence avancée » dans l’est de l’Europe








(1)
Russie, le Sénat a-t-il vraiment demandé la levée des sanctions ?
Par Philippe de Lara (maître de conférences à l’université Panthéon-Assas)

Il faut lire attentivement le texte voté au Sénat sur les « Sanctions à l’encontre de la Russie ». Habileté du lobby pro-Poutine ? Lâcheté des élus et du gouvernement français ? Suprême sagesse de la haute Assemblée ? Il y a de tout cela dans la résolution adoptée le 8 juin 2016 par les sénateurs après une longue bataille d’amendements. Le texte est déjà lu et sera lu comme une nouvelle demande de levée des sanctions, analogue à celle que M. Mariani avait fait passer en contrebande à l’Assemblée nationale, et donc comme un nouveau signe de faiblesse de l’Europe face à la Russie. On peut faire confiance à la machine de propagande du Kremlin, à l’insoutenable légèreté des médias où on ne lit plus que des prompteurs, comme à celle des élus dilettantes qui ne connaissent pas les dossiers. Vu ainsi, ce vote a l’air d’une victoire de Poutine. Et pourtant…

La Russie est acteur direct et agresseur dans la guerre
Le texte du Sénat est très éloigné de celui de l’Assemblée. Il souhaite certes une levée des sanctions, mais sous réserve de conditions « précises et ciblées » qui, à lire le texte, n’incombent qu’à la Russie, et dont le détail est laissé à l’appréciation du gouvernement français et des partenaires européens. Pour une fois, on a échappé à la langue de caoutchouc du renvoi dos à dos de l’Ukraine et de la Russie qui seraient également responsables de la poursuite des combats et du non-respect des accords de Minsk. C’est plutôt mieux que l’angélisme embarrassé d’un Ayrault et même d’une Merkel, qui font régulièrement semblant de croire que, si l’Ukraine voulait bien régionaliser le Donbass et y tenir des élections, il n’y aurait plus de « conflit ». Qui peut prétendre sans mentir que, si l’Ukraine se pliait à ces conditions, les « pro-Russes » évacueraient immédiatement Debaltseve, et la Russie retirerait ses troupes et ses armes lourdes, y compris les missiles dernier cri qui ont été exhibés sans vergogne au défilé militaire du 9 mai 2016 à Donetsk, en violation flagrante de Minsk 2 (février 2015) qui mentionne en toutes lettres le retrait des systèmes d’armes russes Tornado, Smertch, Ouragan et Totchka. En liant la levée des sanctions au respect par la Russie des accords de Minsk, le Sénat la repousse aux calendes grecques.
Il faut reconnaître que le président du Sénat Gérard Larcher, en dépit de l’attachement naturel du Sénat à l’autonomie des collectivités locales, a toujours été plus avisé sur cette question : il préconise certes une décentralisation plus poussée en Ukraine, mais il a admis publiquement que la guerre était un obstacle à une telle réforme et qu’il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs. Lui, au moins, ne fait pas semblant d’ignorer ce que tout le monde sait bien au Quai d’Orsay et ailleurs : qu’il est grotesque d’envisager des élections dans un territoire où les « séparatistes » rançonnent, persécutent et assassinent tous ceux qui ne leur font pas allégeance.
Il suffit d’être catholique ou protestant pour être en danger de mort aujourd’hui dans le Donbass occupé (et pendant ce temps, la propagande du Kremlin raconte que l’Eglise orthodoxe affiliée à Moscou est persécutée en Ukraine, et il y a des idiots utiles, même aussi informés qu’à Causeur, pour colporter ce mensonge). Les chrétiens conservateurs qui prennent Vladimir Poutine pour un défenseur des valeurs chrétiennes contre la décadence libérale devraient s’en aviser, au lieu de croire aux bienfaits de la politique russe en Europe et en Syrie.
En somme, si on fait abstraction de la ruse manœuvrière de M. Pozzo di Borgo, de l’aveuglement lâche de nombre d’élus, y compris parmi les plus éminents (Raffarin) et qu’on lit le texte et seulement le texte, il en ressort que la Russie est acteur direct et agresseur dans la guerre russo-ukrainienne (voir la référence explicite dans la résolution à l’autorisation d’intervenir militairement en Ukraine votée par la Douma le 1er mars 2014) et que cette guerre a commencé avant l’intervention dans le Donbass, avec l’annexion de la Crimée et le pseudo référendum « considéré comme dépourvu de validité par les Nations Unies ». C’est plutôt mieux que le discours habituel des Occidentaux, qui ont tendance à passer la Crimée par pertes et profits pour ne soulever que le problème de l’occupation du Donbass. Certes, le texte est muet sur la destruction par un missile sol-air du MH17 à l’été 2014, bien que la responsabilité de la Russie soit désormais établie et que les sanctions européennes aient été renforcées à la suite de cette tragédie. Certes, la résolution semble exonérer les parlementaires russes de leur responsabilité dans l’agression russe, en insistant sur la levée des sanctions visant ces parlementaires. Mais elle est incohérente sur ce point puisqu’elle commence par condamner le feu vert de la Douma à l’agression russe.
« On ne devrait pas considérer que le Sénat a demandé la levée des sanctions »
Encore un point de détail : le texte publié par le Sénat immédiatement après le vote, ce qu’on appelle la « petite loi » et qui n’est pas définitif (seule la publication au JO fait foi) parle d’une levée de ces sanctions « sans délai », alors que cette mention, bien présente dans la proposition de M. Pozzo di Borgo, avait été supprimée par les sénateurs. Le texte voté « invite le gouvernement à appeler ses partenaires européens à travailler à la levée des sanctions individuelles visant les parlementaires russes », au lieu de « lever sans délai ». La nuance n’est pas mince : elle implique que la levée de ces sanctions doit être envisagée au cas par cas et non en bloc (cela a été souligné par l’auteur de l’amendement), et elle renvoie leur levée éventuelle à l’appréciation du gouvernement et des Européens. Même sur ce point, le Sénat ne demande donc pas à proprement parler la levée des sanctions, il souhaite qu’on y parvienne, si les conditions le permettent, c’est-à-dire si la Russie cesse son agression ou, dans le cas, si les élus russes concernés reviennent sur leur soutien à la guerre de Vladimir Poutine.
Je sais bien que la politique parlementaire est pavée d’ambiguïtés et de faux-semblants, et que cet épisode peu glorieux montre surtout le désarroi et le manque de courage et de vision de la majorité de nos politiques (y compris le gouvernement, représenté au Sénat par Harlem Désir). Mais on ne devrait pas considérer que le Sénat a demandé la levée des sanctions, que ce soit pour s’en réjouir ou pour le déplorer. Vladimir Poutine va bien sûr profiter de ce message conciliant du Sénat français, mais il n’a pas été réellement envoyé. Avec ce vote, le lobby pro-Poutine a réussi un beau coup de communication, mais il n’a rien gagné, au contraire. Comme en Syrie, la Russie peut bien apparaître pendant un moment comme un acteur redoutable et un partenaire indispensable, on finit par s’apercevoir à chaque fois qu’il n’en est rien. Après tout, Vladimir Poutine a échoué en Ukraine et son double jeu avec le terrorisme islamiste, à la fois combattu et instrumentalisé, est digne d’un méchant de James Bond, mais vain voire dangereux pour la Russie elle-même. La droite française n’a pas fini d’être déchirée entre les poutinolâtres (MM. Sarkozy, Fillon, Estrosi, etc.) et les autres, qui voient ou, au moins, entrevoient l’absurdité, immorale et suicidaire, de l’alignement sur Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon et autres porte-voix du Kremlin en Europe - de Nigel Farage à Aube Dorée et Jobbik, en passant par AfD, Gilders, et M.F. Bechtel : vaste programme….



Philippe de Lara (maître de conférences à l’université Panthéon-Assas), LeMonde










Ils font honneur aux démocraties occidentales : 


Cécile Vaissié
>>> « Moscou a développé, plus qu’un “soft power”, une politique d’influence » (Cécile Vaissié). Afin de peser sur des cercles politiques et économiques dans l’UE, notamment en France, le Kremlin mélange sa conception du « soft power » avec des méthodes héritées du KGB. (LeMonde)
>>> Interventions de Cécile Vaissié sur FranceCulture
>>> "Les réseaux du Kremlin en France", avec Cécile Vaissié, FranceInter




Morgan Freeman

"Un espion du KGB, furieux après l'effondrement de l'URSS, planifie sa revanche. Il devient président. Il établit un régime autoritaire, et cible son ennemi juré: les Etats-Unis. Et en bon espion du KGB qu'il est, il utilise secrètement des technologies de la cyberguerre pour attaquer les démocraties du monde entier. Il utilise les médias de masse pour diffuser sa propagande et de fausses informations, il convainc les populations de ne plus faire confiance à leurs propres médias, ni aux institutions politiques, ni leurs propres voisins. Et il gagne".












Les victimes de Poutine depuis son arrivée au pouvoir en 1999
Quelques noms, symboliques, parmi des milliers d'autres


BARBEREAU
>>> La tentative de neutralisation de Yoann Barbereau, en 2017
>> le "kompromat"
>> tentative pour de destruction psychologique par la technique du kompromat
>> Site de soutien à Yoann Barbereau :  "Liberté et justice pour Yoann Barbereau ! "  : ici
>> "Envoyé Spécial" : l'incroyable cavale de Yoann Barbereau. Le régime de Poutine n'hésite plus à truquer des vidéos ou des photos pour éliminer ses adversaires. Un ressortissant français Yoann Barbereau en a fait les frais. Retour sur une affaire qui embarrasse le Quai d'Orsay (L'Obs, NOV2017)


NEMTSOV
>>> Le meurtre de Boris Nemtsov en 2015
>> Evidemment, la justice russe trouve ses coupables.  (...) Le procès à Moscou n'a toutefois pas permis d'identifier le commanditaire. (LeFigaro, JUIN2017)
>> Janna Nemtsova, fille de l'opposant assassiné en 2015, ne cède rien : elle fera tout pour savoir qui a ordonné le meurtre de son père. De son exil en Allemagne, elle alerte, aussi, sur l'autoritarisme de Vladimir Poutine. Interview. (L'Obs, FEV2017)
>> Malgré l’émotion et les interrogations suscitées par sa mort, voici deux ans, le régime de Vladimir Poutine a continué à renforcer son régime liberticide. (LaCroix, FEV2017)

>> « La chaîne des responsabilités n’est pas très longue, souligne l’avocat de la famille Nemtsov. Mais est-ce que cela s’arrête à Kadyrov ? Nous pensons qu’il avait le soutien de Moscou, en tout cas, il est clair que les autorités ont l’intention de couper court à l’enquête qui mènerait vers les organisateurs et les commanditaires. » Les tentatives de l’avocat pour obtenir le témoignage de Viktor Zolotov, chef de la garde nationale de Vladimir Poutine, n’ont pas eu plus de succès. (Lemonde, JUIN2017)
>> Etrange procès, qui résonne avec celui relatif à l’assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa, qui enquêtait sur les guerres en Tchétchénie. Les exécuteurs du meurtre avaient été identifiés et condamnés à la détention à perpétuité — l’organisateur, est d’ailleurs mort le 13 juin dans sa prison d’une maladie du foie. Mais plus de dix ans après la mort de la célèbre journaliste de Novaïa Gazeta, aucun commanditaire n’est jamais apparu. (Lemonde, JUIN2017)

>> Le manifeste posthume de Boris Nemtsov : Le Rapport Nemtsov. Poutine et la guerre, collectif, traduit du russe par Polina Petrouchina, Actes Sud, « Solin », 170 p., 17 €.



POLITKOVSKAIA
>>> Le meurtre d' Anna Politkovskaïa en 2006




KASPAROV
>>> Les tentatives de neutralisation de Garry Kasparov en 2007
>> arrestations, intimidations, menaces, procès truqués
>> « Notre but est le démantèlement de ce régime qui couvre le pays de honte et le déteste. […] Nous allons sortir de ce marécage de corruption et de mensonge et nous gagnerons ! », avait lancé à la foule Garry Kasparov peu avant son interpellation  (LeParisien, NOV2007)




LITVINENKO
>>> Le meurtre d' Alexandre Litvinenko en 2006


SENTSOV
>>> NOV2017. L'opposant Oleg Sentsov purge 20 ans de prison dans l'un des pires camps russes. Le réalisateur originaire de Crimée purge 20 ans de prison après un procès considéré comme une "farce judiciaire". Intellectuels et cinéastes appellent à sa libération. L'Obs










UNE SELECTION DE BONS ARTICLES

Une excellente TRIBUNE DE Iegor GRAN
 Réponse de Iegor Gran, dissident, écrivain français né à Moscou, aux propos de Nicolas Sarkozy, justifiant l'annexion de la Crimée dans le quotidien français "le Monde".
Jamais, de ma mémoire de Français, jamais je n'ai eu aussi honte qu'en écoutant M. Sarkozy justifier aussi platement l'agression russe en Ukraine et s'aligner aussi servilement sur Vladimir Poutine lors de son discours au Conseil national de l'UMP. Jamais, depuis que je suis en France, et cela va faire quarante-trois ans, tout de même, jamais je n'ai ressenti trahison plus forte que tout ce qui fait l'honneur, la beauté et l'idéal de notre pays.
Honte d'entendre, dans la bouche d'un ex-chef de l'Etat, la justification de l'annexion de la Crimée, en violation totale des accords internationaux, après une intervention armée et un référendum de mascarade, comparable, tant en organisation qu'en résultat, à l'Anschluss de l'Autriche.
La Crimée aurait donc vocation à être russe, M. Sarkozy ? Comme le corridor de Dantzig à être allemand, peut-être ? Donnons l'Ukraine entière à la Russie, tant qu'on y est ! Et les pays baltes en prime ! Il y a tellement de russophones dans ces négligeables petits pays qu'on aurait tort de tergiverser. Pour votre gouverne, sachez, M. Sarkozy, qu'une gigantesque statue de Staline, une des rares depuis 1953, vient d'être inaugurée en Crimée, justement, pour le plus grand plaisir de tous ceux qui, comme vous, se réjouissent du redécoupage des frontières et du nouveau Yalta que le nationalisme russe est en train d'imposer à l'Europe.
Honte de voir que l'anti-américanisme primaire, je dis bien primaire, se fait applaudir par vos clercs, M. Sarkozy, quand vous sortez de votre chapeau la rhétorique poutinienne consistant à clamer que l'Amérique est le grand fautif - comme toujours -, et que c'est elle qui profite de la brouille entre la Russie et l'Europe en versant sournoisement de l'huile sur le feu. Sur son site néo-fascisant, Alain Soral ne dit pas autre chose, et je n'ose imaginer que vous ignorez avec quels bas-fonds vous flirtez en reprenant à votre compte ce populisme qui ne date pas d'hier.
Honte de sentir dans votre discours tout le mépris pour ces Ukrainiens qui ont voulu rompre avec un régime de kleptocrates aligné sur Moscou, et qui sont en train d'être punis, avec votre bénédiction, pour avoir osé prendre cette liberté. Comment faites-vous, M. Sarkozy, pour ignorer cette guerre de gangrène qu'est en train de mener la Russie, dont l'objectif évident est d'étendre les tissus moribonds le plus loin possible vers l'Europe, sans lésiner ni sur les mensonges d'Etat ni sur la désinformation ?
Oui, M. Sarkozy, une guerre de gangrène, où la "protection des populations russophones" qui vous préoccupe tellement est un mensonge aussi énorme que l'imaginaire "appel au secours" adressé à l'URSS par les communistes hongrois et tchèques, appel qui a justifié l'entrée des chars et le massacre de l'insurrection de Budapest en 1956 et du "printemps de Prague" en 1968.
Devant cette propension ahurissante à se laisser berner par la propagande poutinienne, on est en droit de se demander si votre realpolitik ne cacherait pas sous ses airs de pragmatique naïveté une connivence plus profonde avec l'arrogance russe, un alignement moral, voire spirituel, sur cet homme épatant capable d'étaler sa testostérone sur des voisins apeurés.
Que l'esprit Daladier, celui de l'apaisement à tout prix, de la trouille et du compromis face à l'ogre, soit encore bien vivant à Minsk est déjà suffisamment inquiétant ; votre blanc-seing au Kremlin fait craindre un basculement dans une tout autre dimension.
Peut-on imaginer que vous rêviez à une France décomplexée, assumant son statut lucratif de partenaire du vainqueur, dans le cadre du nouvel ordre européen ?
Par Iegor Gran
Source : http://www.ukrslovo.net/


>>> D'où vient cette poutinophilie française ?
Olivier Schmitt estime que Poutine est un point de ralliement des extrêmes en France, via un axe pro-russe transpartisan incluant la droite souverainiste et la gauche néo-jacobine.  NouveauMagazineLittéraire
>>> Annexion de la Crimée: qui sont les soutiens de Vladimir Poutine? 
Cette coalition regroupe bien sûr la Syrie et le Venezuela, mais certains membres brillent par leur absence... Slate





Parlez-vous la poutlangue ?

- "monde russe" . Traduction en français : le réseau poutinophile
- "coup d'état". Traduction en français : "révolution"
- "aide humanitaire". Traduction en français : Cheval de Troie
- "sauver la Crimée des nazis ukrainiens". Traduction en français : une des phases de l'annexion illégale de la Crimée
- "Crimée autonome". Traduction en français : une des phases de l'annexion illégale de la Crimée
- "référendum". Traduction en français : un des phases de l'annexion illégale de la Crimée
- "Il n'y a pas de militaires russes en Crimée". Traduction en français : des hommes en arme sans insignes prennent le contrôle des bâtiments officiels














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