mercredi 13 avril 2016

Allemagne / Autriche / Pays-Bas / Slovaquie / Lituanie / France / Espagne

L'Allemagne
1 des 19 membres de la Zone €uro
Capitale : Berlin

"Nous voulons une Allemagne européenne, et non pas une Europe allemande" (Thomas Mann, 1953)

>>> JAN2019. Le nouveau Traité franco-allemand qui sera signé le 22 janvier.
TEXTE INTÉGRAL. Le 22 janvier, Emmanuel Macron et la Chancelière allemande, Angela Merkel, signeront à Aix-la-Chapelle (Aachen) un nouveau traité de coopération et d'intégration franco-allemand. Le traité d'Aix-la-Chapelle s'appuiera sur le socle fondateur du Traité de l'Élysée de 1963, qui a largement contribué à la réconciliation historique entre la France et l'Allemagne. La Tribune publie in extenso le projet de ce traité, qui comprend sept chapitres :
CHAPITRE premier : Affaires européennes
CHAPITRE 2 : Paix, sécurité et développement
CHAPITRE 3 : Culture, enseignement, recherche et mobilité
CHAPITRE 4 : Coopération régionale et transfrontalière
CHAPITRE 5 : Développement durable, climat environnement et affaires économiques
CHAPITRE 6 : Organisation
CHAPITRE 7 : Dispositions finales
LaTribune

>>> OCT2017. Migrants : l’Allemagne veut mettre fin aux mensonges des passeurs Lacroix
>>> OCT2017. Merkel accepte de limiter le nombre de réfugiés en Allemagne. Sous la pression de sa famille politique, la chancelière a accepté pour la première fois un objectif de plafonnement annuel du nombre de réfugiés acceptés dans le pays. Lemonde

>>> SEPT2017. Berlin pousse l’UE à arrêter les négociations d’adhésion avec Ankara. Pour le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, « la Turquie s’éloigne à pas de géant » de l’UE. Lemonde


>>> OCT2017. En Allemagne, « le revoilà, le Mur, dans nos têtes ! ». Le sentiment d’inachevé au sujet de la réunification s’est exprimé dans le résultat des récentes élections législatives où le parti d’extrême droite a obtenu à l’Est deux fois plus de voix qu’à l’Ouest. Lemonde

>>> SEPT2017. Allemagne : cinq visages pour comprendre l'AfD, le parti d'extrême droite qui fait son entrée au Parlement. (...) Chez Frauke Petry, comme d'autres figures du parti, le discours sur les migrants se focalise rapidement sur l'islam : "Je ne crois pas que [cette religion] soit compatible avec la culture allemande. L'islam traditionnel est très différent de la culture européenne", avait-elle estimé, en français, sur France 2. FranceTVinfo
Ce dernier point, il n'est pas nécessaire d'être d'extrême droite pour acquiescer.

>>> SEPT2017. A Görlitz, en Allemagne, « on n’a pas besoin de mosquée » Lemonde
>>> SEPT2017. Pourquoi les Allemands aiment-ils tant Angela Merkel ? À une semaine des élections fédérales allemandes, qui auront lieu le 24 septembre 2017, les jeux semblent être déjà faits : Angela Merkel (CDU) a toutes les chances de rester la chancelière de l'Allemagne, fonction qu'elle occupe depuis déjà 12 ans. L'attachement des électeurs allemands à leur chancelière tient à la fois au système politique allemand, aux qualités individuelles d'Angela Merkel et aux craintes suscitées par un monde en crise. (...) «Elle est capable de changer de position, de s'adapter, et elle travaille beaucoup avec l'opinion publique. Si elle voit qu'une de ses positions ne passe pas, alors elle en change.» LesInrocks
>>> SEPT2017. Merkel, acte IV. Quels scénarios et quelles conséquences pour l'Europe si Angela Merkel entame un 4ème mandat à l'issue des prochaines élections - avec une longévité politique qui a ses précédents avec Adenauer et Kohl? Quels enjeux pour la zone euro, sur les questions de sécurité, de défense, de relance économique? FranceCulture
>>> SEPT2017. Poutine ne fera pas chuter Merkel avec des hackers. Le Kremlin va évidemment tenter de s’immiscer dans l’élection allemande, mais cela ne marchera pas. Slate

>>> SEPT2017. En Allemagne, les partis parlent d’environnement, d’énergie et de climat. Symbole de maturité politique et sociétale: les 6 partis en lice aux élections législatives allemandes avancent des propositions sur la transition énergétique, la mobilité, l’ETS et l’adaptation aux conséquences du réchauffement. Favorite, la CDU entend poursuivre sa politique. Seuls Die Linke et les Grünen entendent la renforcer. Le JDE

Le problème de la Russie poutinienne
>>> AOUT2017. Gerhard Schröder, l'ex chancelier qui empeste le gaz russe. L'ex-chancelier socialiste n'a pas encore quitté ses fonctions chez Gazprom qu'il annonce rejoindre le pétrolier Rosneft. Son goût pour l'argent de Moscou écoeure beaucoup d'Allemands. Même Angela Merkel est sorti de sa réserve et a critiqué Gerhard Schörder. (OuestFrance)


>>> AOUT2017. Gerhard Schröder va-t-il entrer au Conseil de surveillance de Rosneft, l’une des plus grandes sociétés pétrolières russes ? Reinhard Bütikofer, député européen des Verts, l’a qualifié de “sbire à la solde de Poutine”, rapporte Die Zeit. L’ambassadeur ukrainien à Berlin parle, quant à lui, de l’“instrumentalisation [de Schröder] par le chef du Kremlin”. 
“Le SPD essaie de faire croire qu’il s’agit d’une affaire privée”, fulmine die tageszeitung (taz). “Évidemment, c’est une question politique quand un ex-chancelier songe à exercer un emploi très bien payé au Conseil de surveillance du groupe pétrolier russe Rosneft : 
"Rosneft, c’est Vladimir Poutine, donc cet autocrate qui a annexé la Crimée en violation du droit international, qui a harcelé l’opposition et qui s’en prend aux journalistes critiques à son égard. Ce groupe coté en Bourse appartient en majorité à l’État. Poutine s’en est servi pour prendre le contrôle d’une grande partie de l’industrie pétrolière et gazière russe. Schröder n’a bien entendu pas été recruté pour ses talents de businessman, mais parce qu’il a été à une époque l’Allemand le plus puissant et possède les meilleurs contacts dans la classe politique. C’est très simple : Rosneft veut s’acheter de l’influence et Schröder, qui se fait déjà couvrir d’or pour ses prestations auprès de Gazprom, est considéré comme un investissement utile..
Mais en important des hydrocarbures de Russie, l’Allemagne se rend dépendante de ce fournisseur, ce qui est problématique dans la mesure où “le pétrole et le gaz ne sont pas que des marchandises, mais aussi des armes politiques”, met en garde la Frankfurter Allgemeine Zeitung.  
Pour Der Tagesspiegel, "avant de prêter serment, le chancelier et le président de la République devraient signer un document par lequel ils s’engagent à ne jamais entrer au service d’une entreprise ou d’une puissance étrangère."  CI


>>> MAI2017. Poutine et Merkel affichent leurs divergences à Sotchi
La chancelière allemande et le président russe se sont rencontrés à Sotchi. C’est la première visite de Mme Merkel depuis 2015. LeMonde

>>> AVR2017. « A partir de 2012-2013, la propagande russe est devenue beaucoup plus offensive en Allemagne » LeMonde

L'identité européenne. La question de la Turquie
>>> SEPT2017. Pour Angela Merkel, la Turquie n'adhérera jamais à l'Union européenne  L'Express
[On attendait une telle déclaration depuis si longtemps... C'est une excellente nouvelle pour la construction européenne. Simplement, on aurait aimé une déclaration commune. La voix de l'Europe, et pas seulement de Merkel]

Economie
>>> SEPT2017. Les minijobs ou la flexibilité à l’allemande AE
>>> SEPT2017. Pourquoi l’Allemagne s’en sort mieux que la France. L'économie allemande s'est nettement redressée ces dernières années. Mais les réformes libérales de Gerhard Schröder n'y sont pas pour grand-chose.

1. Les réformes Schröder ont surtout accru les inégalités et la précarité (…) Ce qui explique la longévité d’Angela Merkel,c’est notamment le fait qu’elle ait commencé à « déschröderiser » l’Allemagne

2. L’Allemagne a tiré profit de sa faible démographie

3. Les pays émergents ont tiré l’industrie allemande (…) Quand les usines ont poussé comme des champignons dans les pays émergents, ce sont partout des machines allemandes qu’on a installées

4. L’Allemagne a profité de la chute du mur de Berlin

Même si c’est toujours une tâche compliquée du fait de l’histoire distincte des pays, l’Allemagne mériterait pourtant d’être copiée pour son organisation décentralisée, qui lui donne un territoire nettement plus équilibré que la France, pour l’insertion réussie des jeunes sur le marché du travail via l’apprentissage, pour le pouvoir important accordé aux salariés dans les entreprises via la cogestion, ou encore pour le volontarisme avec lequel nos voisins abordent la transition énergétique , etc. Mais certainement pas pour les réformes Schröder.



Histoire. Le mur de Berlin, une dure limite

>>> Le 15 août 1961, le soldat allemand Conrad Schumann franchissait le mur de Berlin et devenait un symbole de la guerre froide. Le 15 août 1961, deux jours après la séparation de la capitale allemande en deux blocs, un officier de police franchit le fil barbelé qui sépare Berlin-Est à Berlin-Ouest. Son acte audacieux, immortalisé en photo, est devenu un symbole de liberté. Mashable



Histoire. Luther
>>> JUIL2017. Au cœur de l’Allemagne de Luther. En plein centre de l’Allemagne, point de départ de la Réforme protestante, l’héritage de Luther est un peu oublié par une société fortement sécularisée. LaCroix


Histoire. Einstein
Raymond Recouly - Comme je lui demandais dans quel sens, selon lui, évoluerait l'Allemagne d'après-guerre.
 Albert Einstein - Je crois, me répondit- il, que ce sera finalement dans le sens de la démocratie, mais, après un certain nombre d'oscillations. II me parla, pour finir, de l'immense avantage qu'il y aurait à renouer au plus vite entre les peuples, surtout entre l'Allemagne et la France, les relations intellectuelles, scientifiques, que la guerre et l'après-guerre ont interrompues. Lefigaro








L'Autriche
1 des 19 membres de la Zone €uro  
Capitale : Vienne

>>> Autriche : petit pays, grande histoire   Le Monde

>>> JAN2020 L’Autriche se dote d’un improbable tandem écolo-conservateur pour gouverner
La droite de Sebastian Kurz et les Verts ont scellé leur accord de gouvernement. Lobs
Improbable, peut-être, mais pas du tout illogique. Et beaucoup plus sain que le tandem que formait Kurz avec les poutiniens d’extrême droite. Comme l’a dit Kurz, il est « possible de protéger le climat et les frontières ». Il a également promis de maintenir le cap des baisses d’impôts et la « lutte contre l’islam politique »

En France, hélas, ce genre d’alliance ne risque pas d’arriver, EELV étant très islamophile

Sebastian Kurz
>>> JAN2018. A l’Elysée, Macron et Kurz minimisent leurs différences. Le chef de l’Etat a d’autant plus ménagé le chancelier autrichien, allié à l’extrême droite, que Vienne prendra la présidence de l’UE au second semestre LeMonde

>>> JAN2018. Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, futur allié de Macron en Europe de l'Est ?

Le nouveau chancelier autrichien Sebastian Kurz rencontrera Emmanuel Macron le 12 janvier à Paris. Avant même Angela Merkel. Celui qui, à 31 ans, est le plus jeune dirigeant au monde et qui vient de former un gouvernement avec l'extrême-droite, veut donner des gages pro-européens. Il pourrait aussi devenir un précieux allié du Président français au coeur de l'Union, alors que menace une fracture Est-Ouest. C'est à Paris que Sebastian Kurz va effectuer, le 12 janvier, son premier déplacement à l'étranger de l'année. Son porte-parole vient de l'annoncer. Le nouveau chancelier autrichien rencontrera Emmanuel Macron à l'Elysée, avant Angela Merkel à Berlin, quelques jours plus tard. Pour Vienne, ces deux visites, après un voyage officiel à Bruxelles, au lendemain de la formation de son gouvernement, le 18 décembre, est "le signal clair d'une attitude pro-européenne".(...)
L'épreuve du feu va arriver vite. L'Autriche prend le 1er juillet la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne. C'est notamment de cette présidence, qui tombe à un moment crucial pour le Brexit, que l'Autrichien s'entretiendra avec Emmanuel Macron. Les deux dirigeants parleront aussi de la feuille de route que le président de la République a détaillée dans son discours de la Sorbonne, en particulier sur les questions migratoires. Ministre, Sebastian Kurz  a été celui qui a initié la fermeture de la route des Balkans, au moment de la crise des réfugiés. Depuis, les questions de migration et de la sécurité des frontières ont été centrales dans sa politique. Et dans son succès aux législatives d'octobre. "Sebastian Kurz peut devenir pour Emmanuel Macron un précieux allié au cœur de l'Europe", souligne le journaliste Thomas Mayer, qui voit dans les deux hommes beaucoup de points communs "une jeunesse, un charisme, une ambition, un leadership et un sens du risque".
Les deux se connaissent déjà. Ils se sont rencontrés en septembre, à New York à la dernière Assemblée générale des Nations Unions. Autre ressemblance : l’un et l’autre sont adeptes du parler-vrai.

Challenges


>>> JAN2018. Sebastian Kurz : «L'Autriche peut créer des ponts au sein de l'Europe»
INTERVIEW - Le chancelier autrichien réclame un changement dans la politique migratoire européenne et un renforcement du contrôle des frontières extérieures. LeFigaro

>>> DEC2017. Sebastian Kurz montre patte blanche à l’UE sur son gouvernement.
Le nouveau chef du gouvernement autrichien s’est rendu à Bruxelles pour rassurer sur la poursuite de la politique européiste de son pays, un jour après avoir validé une coalition avec l’extrême droite. Un article d’Euroefe. « Mon premier voyage à l’extérieur sera à Bruxelles. Le gouvernement fédéral est clairement pro-européen. Nous voulons jouer un rôle positif, surtout dans le contexte de la présidence autrichienne de l’UE au second semestre de 2018 », avait déclaré le chrétien-démocrate Sebastian Kurz aux médias. Euractiv
>>> NOV2017. Sebastian Kurz : « Nous nous devrons d’être proeuropéens ». Le futur chancelier autrichien défend son projet de coalition avec le parti d’extrême droite FPÖ. Lemonde
>>> NOV2017. Sebastian Kurz, une voix conservatrice et proeuropéenne en Autriche Euractiv
>>> OCT2017. Les conservateurs arrivent en tête des élections législatives (Lemonde) (...) Les conservateurs, affirmés comme parti proeuropéen classique, ne sont pas intéressés par des alliances fortes avec la Hongrie et la Pologne par exemple. C’est même plutôt l’inverse. Sebastian Kurz voit l’Union Européenne comme une part de la solution et pas comme un problème. Il demandera de tous les partenaires un engagement pour l’UE. LeMonde

Energie
>>> L’Autriche tire du Danube près de 60 % de l’électricité qu’elle produit LeDessousDesCartes 

Localisme
>>> MARS2017. L’Autriche veut favoriser les travailleurs locaux. Un projet de loi prévoit une baisse de charges pour les entreprises qui embauchent des salariés résidents. LeMonde

L'Autriche face à la Russie poutinienne
>>> DEC2016. L’extrême droite autrichienne s’allie à Russie unie, le parti de Vladimir Poutine. L’accord avec le FPÖ a été signé, côté russe, par une personnalité visée par les sanctions occidentales. Lemonde



L'Autriche face à l'immigration arabo-musulmane
>>> OCT2017. Législatives en Autriche : les questions migratoires au cœur du scrutin Boursorama
>>> OCT2017. En Autriche, la place de l’islam au cœur du débat électoral. Alors que les législatives se tiennent dimanche, les études suggèrent une dégradation de la perception des musulmans dans l’opinion publique. Lemonde
>>> OCT2017. En Autriche, le phénomène Kurz bouscule la politique. (…) Il est par ailleurs à l’origine de l’interdiction du voile intégral dans l’espace public, entrée en vigueur début octobre. Au sein de l’ÖVP, on ne voit pas de problème particulier dans cette stratégie. « Aucun thème n’appartient exclusivement à un parti, explique Detlev Eisel-Eiselberg. Il est normal d’aborder les problèmes qui touchent les gens. L’immigration en fait partie. » LaCroix



L'Autriche face à l'islamisme
>>> SEPT2017. En Autriche, l’interdiction du voile intégral, thème électoral LaCroix
>>> AVR2017. Le président autrichien fait une [grosse] boulette avec le voile Libération


Alexander Van der Bellen

 Le nouveau président de l'Autriche est une personnalité très intéressante. Pourquoi ? Ecologiste et de centre gauche, autrichien et européen, il a compris qu'il ne fallait pas ignorer les problèmes liés à l'immigration, ni les aspects identitaires locaux.
Alexander Van der Bellen est un européen convaincu, professeur d'économie, pragmatique et libéral. Il défend les valeurs d'égalité, de liberté, de solidarité. Il s'est montré sous un nouveau jour, défenseur de la "tolérance zéro" en matière de sécurité, d'une restriction de l'asile pour les "migrants économiques" et acteur de clips électoraux sur fond de drapeau autrichien et d'ode au terroir.  (20minutes du 5 décembre 2016)

 Alexander Van der Bellen, l’Européen qui a grandi en culotte de peau
Le candidat soutenu par les Verts a mené une campagne très « identitaire » pour convaincre les conservateurs de voter pour lui contre l’extrême droite.

Il est austère, Alexander Van der Bellen. Austère et un peu raide aussi, même quand il accompagne une fanfare habillée en loden venue clôturer sa campagne, vendredi 2 décembre, dans une usine désaffectée transformée en lieu culturel et située au cœur d’un quartier populaire de Vienne.
Jamais dans la séduction, l’ancien prof d’économie, qui mène selon le maire social-démocrate de la capitale, Michael Häupl, « un combat pour la démocratie ». Et ce n’est pas à 72 ans que cet amateur de littérature russe du XIXe siècle va se mettre à « liker » sur Facebook.
Pourtant, l’un des principaux enseignements de sa campagne, c’est que son « équipe s’est adaptée faute d’argent et qu’elle a été très innovante dans l’utilisation d’Internet ces dernières semaines, estime le politologue Thomas Meyer. Création de groupes WhatsApp, publicité sur Twitter : c’était très professionnel ». Presque autant que dans le camp adverse, celui de l’extrême droite du Parti autrichien de la liberté (FPÖ), où l’on manie les réseaux sociaux à la perfection depuis des années déjà.


Un homme de combats
Avant d’être un produit geek super hype, et de rendre coup sur coup à l’extrême droite sur le Web (les partis européens « traditionnels » devront étudier sa campagne agressive de réponse à la « fachosphère », efficace), il en a mené des combats, le professeur Van der Bellen.
D’abord à la tête des Verts (Die Grünen), parti qu’il aura fait sortir des limbes pour en faire une force capable de tenir la dragée haute aux grandes formations traditionnelles, le SPÖ des sociaux-démocrates et l’ÖVP des conservateurs-chrétiens.
Durant toutes ces années, il a capté l’attention d’un auditoire restreint et ravi de ses longs temps de pause avant de répondre aux questions des journalistes. Quelques secondes seulement, mais une éternité dans les débats télévisés. L’écologiste s’est lancé en indépendant pour s’éviter le parcours du combattant d’une investiture du parti Vert, qui finance pourtant sa campagne.
Alexander Van der Bellen est un jeune marié : il a épousé en secondes noces une militante des Verts il y a quelques mois et porte un patronyme hollandais. La famille Van der Bellen, protestante, a émigré au XVIIIe siècle des Pays-Bas vers la Russie, d’où elle fut ensuite chassée en 1917 vers l’Estonie par les bolcheviks, avant de gagner Vienne, où Alexander naîtra, en 1944. L’occupation soviétique du secteur obligera encore tout le monde à partir, cette fois pour rejoindre la profondeur rassurante des vallées alpines les plus reculées.
Le Tyrol, c’est le « heimat » du candidat au nom qui sonne d’ailleurs. Sa patrie de « fils de réfugiés »,  comme il se présente lui-même. Père russe certes, mère estonienne, d’accord. Mais c’est là qu’il a grandi et élevé ses deux fils, dans la Kaunertal, une vallée connue pour son panorama impressionnant. C’est ici, au pied des glaciers, qu’il s’est fait photographier pour ses affiches électorales, où le mot « patrie » s’écrit en gras sur un fond de carte postale.
A ceux qui s’étonnent de le voir aller chasser sur les terres de son concurrent qui veut « sortir les drapeaux », il répond que « c’était son idée » et qu’il « refuse de laisser le FPÖ lui voler ses valeurs » à lui, le candidat des citadins CSP +, des artistes, des intellectuels, des féministes, des minorités, à lui qui doit rallier pour l’emporter des pans de population à la sociologie tellement diverse et, surtout, convaincre les électeurs conservateurs, ceux qui se sont le plus abstenus en mai.

Une image d’homme de gauche agnostique
On ne parle plus des attentats en Allemagne, un gros sujet qui avait porté l’extrême droite en mai, mais M. Van der Bellen prend un soin particulier à ne pas passer pour un « islamo-gauchiste », une étiquette qu’on tente de lui coller quand il défend toutes les libertés religieuses.
Il aura quand même du chemin à faire pour casser son image d’homme de gauche agnostique. Sa barbe de trois jours et sa couleur politique passent assez mal dans bon nombre de fermes autrichiennes, où les écologistes ne sont encore que « des fumeurs de joints », des héritiers de 1968.
« Van der Bellen, c’est une pastèque », 
dit d’ailleurs de lui son challenger malheureux du premier tour, le catholique Andreas Khol. « Vert dehors, mais rouge à l’intérieur. Un socialiste, quoi. » La base militante du parti Die Grünen ne serait pas d’accord : elle juge son candidat beaucoup trop libéral sur le plan économique. Pour ne pas paraître idéaliste, il rappelle ainsi souvent les droits et surtout les devoirs des réfugiés, sommés de s’adapter au mode de vie des Autrichiens. Quelque 130 000 personnes ont été accueillies depuis 2015.
Il joue surtout sur les peurs, en martelant qu’une victoire de l’extrême droite à la présidentielle conduirait à une sortie de l’Autriche de l’Union européenne, ce à quoi s’opposent une très grande majorité des Autrichiens et les milieux économiques.
Un à un, il engrange les soutiens de ceux qui se plaisent à l’entendre dire qu’une fois président, il ne signera jamais la nomination de Heinz-Christian Strache à la chancellerie, le chef du parti d’extrême droite étant selon lui beaucoup trop radical.
« Le candidat d’extrême droite Norbert Hofer affirme que rien ni personne ne peut l’arrêter. Il veut une république FPÖ », 
rappelle Alexander Van der Bellen pour terroriser et donc galvaniser ses troupes bigarées. Le professeur pense, lui, pouvoir encore offrir un président écolo à la très verte Autriche. Et une digue à l’Europe.


>>> DEC2016. Nette défaite [tout est relatif...] de l’extrême droite en Autriche. L’écologiste Alexander Van der Bellen devance de  plus de six points le candidat FPÖ, Norbert Hofer, à la présidentielle. (…) Le vainqueur a promis de se pencher sur les inquiétudes des électeurs du FPÖ pour tenter de les résoudreLe Monde

>>> DEC2016. « Il y a eu un sursaut dans une partie de l’électorat autrichien » Le Monde
(…) M. Hofer militait pour lever les sanctions prises à l’encontre de la Russie en raison du conflit ukrainien en allant à l’encontre des positions du gouvernement en place à Vienne. Cette position ne devrait donc pas changer, avec le nouveau président. De même, Vienne restera très critique à l’égard des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, car cette réserve est cultivée par l’ensemble des partis politiques, sous la pression de l’extrême droite.

>>> DEC2061. Alexander Van der Bellen, le nouveau président autrichien. PORTRAIT. Alexander Van der Bellen a remporté dimanche 4 décembre l’élection présidentielle autrichienne avec 53,3 % des suffrages, selon les dernières projections. L’ancien professeur d’université en économie a réussi à s’imposer en rempart contre l’extrême droite. La Croix

>>> DEC2016. L’Autriche, laboratoire contre l’extrême droite
Le président Alexander Van der Bellen a été élu d’abord par les électeurs qui ne s’étaient pas déplacés aux législatives de 2013 et qui ont vu en lui une alternative au vote protestataire revendiqué par M. Hofer. Le Monde








PAYS-BAS
>>> AOUT2017. Aux Pays-Bas, de grands travaux pour lutter contre les inondations. POLDER – Surélever une ferme, dévier un peu la rivière ou encore construire des digues… Aux Pays-Bas, une politique de grands travaux a été lancée afin de protéger les habitations des risques d’inondations voire des raz-de-marée. Et dans ce pays situé en grande partie en dessous du niveau de la mer, cette politique coûte cher. LCI
>>> AOUT2017. Aux Pays-Bas, la Réforme n’est plus qu’un souvenir. Malgré une histoire imprégnée par le calvinisme, les Néerlandais d’aujourd’hui ne s’intéressent guère à leurs sources protestantes. LaCroix
>>> AOUT2017. Pays-Bas : les coffee-shops, où banquiers et criminels se côtoient Alors que le Parlement doit se prononcer sur la proposition de loi pour légaliser le cannabis, Investico a mené l’enquête sur les intérêts financiers des coffee-shops. Dans ce monde s’entremêlent activités clandestines et légales, une conséquence néfaste du cadre juridique ambigu mis en place depuis les années 1970. CI








La Slovaquie
1 des 19 membres de la Zone €uro
Un des quatre pays du V4
Capitale : Bratislava


>>> AOUT2017. Nathalie Loiseau: «l’Europe centrale a été négligée par la France».
La France se tourne vers l’est pour redémarrer le projet européen et espère le soutien des pays l’Europe centrale sur la défense, l’immigration, le commerce et le travail détaché. Un article d’Euractiv Slovaquie.

Le problème de la Russie poutinienne
>>> MARS2017. Sputnik tente de s’allier avec l’agence de presse slovaque… et échoue
TASR, l’agence de presse slovaque, a résilié le contrat de coopération signé avec son homologue russe face au tollé provoqué à Bratislava. LeMonde

>>> AOUT2016. Après sa rencontre avec le président russe, le premier ministre slovaque demande la levée des sanctions (…) La Slovaquie importe la quasi-intégralité de son gaz et de son pétrole auprès de la Russie ainsi que le combustible nucléaire qu'elle utilise dans ses deux centrales atomiques. La Hongrie et la République tchèque partagent le point de vue de la Slovaquie. OuestFrance



Le problème de l'immigration

>>> AOUT2015. L’UE choquée face au souhait de la Slovaquie de n’accueillir que des migrants chrétiens Euractiv . En réalité, ce doit être une minorité de l'UE qui est choquée…
>>> 2016 La Slovaquie, lucide sur l'immigration et l'islamisation 
>>> La Slovaquie prend la présidence du Conseil de l’UE
(...) Cette coalition a influé sur les prises de positions du gouvernement slovaque lors de la crise des migrants, début 2016. Ainsi, les propos de Robert Fico concernant l’islam ont particulièrement choqué. Celui-ci a notamment déclaré que l’islam « n’a pas vocation à s’implanter en Europe, elle ne peut s’y intégrer ».
(...) Se refusant à accueillir des réfugiés musulmans, il a proposé en juillet 2015, que son pays accueille 200 « réfugiés syriens chrétiens », sur la base du volontariat. Qualifiées d’atypiques par les observateurs, ces déclarations inquiètent les Européens.
(...) Lors de sa rencontre avec le président français François Hollande, le 22 juin à Paris, Robert Fico a exposé ses priorités, en mettant l’accent une nouvelle fois sur la politique migratoire. « Nous voulons nous concentrer sur le projet de corps européens de gardes aux frontières », a-t-il précisé.

>>> Robert Fico
Le Premier ministre Robert Fico a énuméré les priorités de la présidence slovaque au Conseil de l’UE qui a débuté le 1er juillet. Comme l’avaient déjà annoncé les diplomates slovaques, les quatre piliers de la présidence slovaque seront « une économie plus forte pour l’Europe », « le marché unique mis à profit », « une politique équilibrée pour la migration et le droit d’asile » et « l’UE en tant qu’acteur mondial ».
La présidence slovaque prévoit également d’améliorer la communication avec le public européen, a annoncé Robert Fico. Il a ajouté que la Slovaquie veut se concentrer sur un agenda positif et « créer un espace et un cadre pour une discussion constructive ».
Robert Fico a mis en avant un exemple positif de la politique migratoire : la création de côtes européennes et de gardes-frontières .
À l’inverse, il a pointé du doigt la proposition de réforme de la Commission concernant le système d’asile dublinois. Selon lui, il serait faux de rétorquer que ces propositions étaient soutenues par la majorité des États membres.
La proposition de la Commission d’imposer une amende de 250 000 euros par personne aux pays qui refuse d’accueillir des réfugiés a également été présentée comme un mauvais exemple.
Le Premier ministre slovaque a souligné que la Slovaquie fait partie de la majorité de pays qui considère que cette proposition est « complètement irrationnelle ». Pendant sa présidence, la Slovaquie n’ignorera pas ce sujet, mais cherchera au contraire à créer un espace pour qu’il puisse être discuté avec tous les États membres, a-t-il expliqué.
D’ailleurs, il pense que les hommes politiques doivent admettre qu’ils ont échoué à communiquer les apports positifs des projets européens.
« Si vous interrogez un Slovaque sur les apports de l’agenda européen, il aura des difficultés à répondre et ce n’est plus acceptable », a insisté Robert Fico. Il a également cité l’exemple de l’espace Schengen, expliquant qu’il appartenait à la génération qui se souvenait des frontières fermées et qu’il avait personnellement vécu la création de Schengen comme un moment particulièrement marquant.
« Cependant, si vous demandez l’avis d’un Slovaque de 22 ans, il le considérerait comme acquis et ne se rendrait pas compte de l’importance de la contribution de l’UE », souligne-t-il.
Le futur de l’UE
Le Premier ministre se dit très satisfait que sa proposition d’organiser un sommet à Bratislava pour réfléchir sur l’avenir de l’UE, initialement soumise à François Hollande et Angela Merkel, ait été acceptée lors du sommet du 29 juin. Les 27 se sont accordés pour que le sommet ait lieu le 16 septembre.
Robert Fico a estimé que l’avenir de l’UE ne peut plus être décidé sans l’implication active des États membres qui ont rejoint le bloc après 2004. Il a déclaré qu’il était grand temps que ces pays soient reconnus pour leur connaissance des processus de transformation, pouvant durer des décennies à l’Ouest, mais beaucoup plus rapide dans cette partie de l’Europe.
Bruxelles a très mauvaise réputation
« Je suis contente que la réunion ait lieu en dehors de Bruxelles qui a très mauvaise réputation en ce moment. Nous nous réunirons à Bratislava, une autre capitale européenne, et aurons l’occasion d’échanger sur l’avenir de l’UE », a confirmé Robert Fico.
Selon lui, le sommet de Bratislava devrait à l’avenir être le modèle auquel se conformer pour les méthodes de travail. Au sein de l’UE, les décisions devraient être prises ensemble.
Le Premier ministre slovaque a affirmé que le sommet du 29 juin a laissé transparaître le consensus quant au maintien des traités fondamentaux.
« Certaines lois européennes doivent clairement être considérées comme un échec », a-t-il expliqué. Robert Fico a ajouté qu’il avait pris connaissance d’un sondage qui montrait clairement que la plupart des citoyens européens pensent que l’actuelle politique migratoire est un échec.
« Nous devons identifier les politiques qui ne fonctionnent pas et leur donner une seconde vie », a-t-il exprimé.
La Slovaquie veut contribuer à la création de mécanismes qui fonctionnent, a-t-il affirmé, soulignant implicitement que ce n’est pas le cas des politiques actuelles de la Commission. Il a remarqué que son pays a accueilli des réfugiés qui avaient demandé l’asile en Autriche pour venir en aide à leur voisin qui avait atteint ses limites. Cette mesure, prise bilatéralement, serait plus efficace que celles de la Commission.
L’expérience unique du divorce en douceur
Interrogé sur les velléités européennes de l’Écosse, Robert Fico a rappelé que la Slovaquie et la République tchèque avaient une expérience particulière avec la division pacifique de la Tchécoslovaquie en 1993.
« Nous sommes prêts à partager cette expérience avec les intéressés », a-t-il promis, ajoutant que les diplomates slovaques avaient soutenu le Monténégro, lors de sa sécession avec la Yougoslavie en 2006. Il précise, toutefois, que l’avenir de l’Écosse est une thématique propre au Royaume-Uni.
Le ministre des affaires étrangères Miroslav Lajčák s’est adressé à la presse à une autre occasion. Invité à commenter le discours de Robert Fico, qui semble préconiser un retour à la méthode intergouvernementale, il a déclaré que le document adopté lors du sommet à Bruxelles accordait clairement la direction au Conseil.
« D’après moi, c’est logique, c’est là que vivent les citoyens européens. Ils ne vivent pas dans les institutions, ils vivent dans les États membres. C’est donc cohérent que la politique européenne doive être menée par les États membres, à travers l’accord des gouvernements élus démocratiquement », a-t-il expliqué.
Néanmoins, il a précisé qu’il ne voulait pas assister à une compétition entre les institutions. Miroslav Lajčák a reconnu que la résolution du Parlement européen et le document adopté par les dirigeants européens ne se recoupaient pas, mais il a exprimé sa préférence pour la direction des États membres.
Si les citoyens européens sont déçus de l’UE, c’est parce que « les institutions sont trop nombreuses pour trop peu d’États membres responsables de l’agenda », a-t-il jugé.
« Tous nos dirigeants communiquent brillamment, c’est de cette façon qu’ils remportent les élections. Comment se fait-il que l’Union soit incapable de communiquer de façon compréhensible avec ses citoyens ? » s’est-il demandé.
Les politiques formulées par les États membres
Le ministre des affaires étrangères slovaque a assuré qu’il avait beaucoup de respect pour la Commission européenne et qu’il travaillait lui-même pour au service externe pour l’action européenne. Il a malgré tout répété que les politiques devraient être mises en place par les États membres, tandis que la Commission devrait s’assurer qu’elles seront appliquées, sans conflit entre les différentes décisions politiques.
Miroslav Lajčák, qui est candidat au poste de secrétaire général de l’ONU, a prétendu que le traité de Lisbonne, qui définissait les rôles du président du Conseil et du Haut Représentant pour les affaires étrangères, avait diminué l’importance de la présidence tournante.
De même, il pense que le modèle des spitzenkandidaten a déséquilibré la balance entre les trois institutions au détriment du Conseil. Auparavant, les chefs d’État et les gouvernements choisissaient le dirigeant de la Commission.
Selon le ministre slovaque, les États membres sont parfois mis de côté. Dans certaines situations, la Commission soumettrait une proposition de loi qui ne reflèterait pas ce que le Conseil avait approuvé.
La légitimité démocratique repose sur les chefs d’État et les gouvernements qui ont été élus et représentent les 500 millions de citoyens européens, a insisté Miroslav Lajčák.

>>> L'immigration et l'islamisation sont des thèmes trop sérieux pour être laissés aux populistes et aux bureaucrates déconnectés des réalités. Sur ces questions, l'UE devrait s'inspirer des pays d'Europe centrale ou de l'est, plutôt que d'imposer à ces citoyens ce qu'ils refusent !   La Slovaquie porte plainte contre les quotas de migrants en UE ; elle a bien raison !















La Lituanie
1 des 19 membres de la Zone €uro
Un des trois pays Baltes 
Capitale : Vilnius

28 mars 2019 (justice)
>>> Lituanie : un verdict historique à l’encontre de responsables soviétiques
Une cour de justice lituanienne a reconnu coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité une soixantaine de hauts responsables soviétiques jugés pour avoir participé à l’assaut meurtrier contre la tour de télévision, à Vilnius, dans la nuit du 12 au 13 janvier 1991, soit un an avant la disparition de l’URSS. (CI)

>>> JUIL2018. (liberté)
Cent montgolfières prennent leur envol pour le centenaire de l'indépendance OuestFrance

La Lituanie face à la Russie
>>> SEPT2017. En Lituanie, les exercices militaires russes exacerbent le nationalisme ambiant. Les grandes manœuvres militaires russes et biélorusses inquiètent dans ce pays voisin de la Biélorussie, déjà échaudé par l'annexion de la Crimée en 2014. Libération
>>> AOUT2017. NATO jets in Baltics intercept over 20 Russian aircraft last week Delfi
>>> AVR2017. Pour la Lituanie, les mesures prises par l’Otan pour dissuader la Russie sont insuffisantes Opex360
>>> FEV2017. Vidéo. La Lituanie prête à résister à l'expansionnisme de Poutine FranceTVinfo
>>> DEC2016. Lituanie : 30 000 « guides de résistance » diffusés pour lutter contre une invasion de la Russie L'Opinion

>>> AVR2015. Lituanie : Vilnius s'attaque à la propagande russe
Les autorités lituaniennes viennent d’interdire pour trois mois la diffusion, dans leur pays, de tous les programmes de la chaîne de télévision publique russe RTR Planeta. Incitation à la discorde et à l’agression, diffusion d’informations tendancieuses sur l’unité territoriale de l’Ukraine, appel à s’en prendre aux citoyens ukrainiens, la liste des griefs à l’égard de la chaîne, relevée par le quotidien Lietuvos Ziniosest certes longue mais pas nouvelle.
Une des émissions phares de la chaîne avait été suspendue, il y a tout juste un an, pour les mêmes raisons. La majorité des Lituaniens semblent partager l’opinion d’Irena Degutiene, membre du parti conservateur l’Union de la patrie-Chrétiens-démocrates lituaniens (TS-LKD).
Les gens sages préfèrent prévenir que guérir. Il ne faut pas uniquement combattre les forces politiques qui soutiennent ce régime brutal, mais repérer les raisons pour lesquelles elles sont de plus en plus populaires parmi les citoyens. Leur suppression est l’unique moyen de faire disparaître les chevaux de Troie en Europe”,  écrit-elle dans une tribune publiée par Lietuvos Zinios.

>>> JAN2017. La Lituanie bâtira une clôture à la frontière avec une enclave russe Lefigaro

>>> OCT2014. Lithuanian ambassador: Russia is using propaganda, manipulations and pressure at UN Delfi



Energie (diversification, indépendance vis à vis du gaz russe, connexion intra-européenne)
>>> JUIN2017. Lituanie: 1er achat de gaz naturel américain Lefigaro
>>> OCT2014. Gaz : un méthanier norvégien met un terme au monopole russe dans les pays baltes Lemonde
>>> OCT2015. Energie : comment la Lituanie tourne le dos à Moscou. Avec ses voisins letton et estonien, Vilnius a lancé mi-octobre la construction d’un gazoduc devant relier la région à la Pologne L'Opinion
>>> OCT2014. Gaz russe: la Lituanie vers l'indépendance énergétique RFI
>>> FEV2012. La Lituanie dénonce les pratiques de Gazprom Euractiv


>>> AOUT2017. La Lituanie s’affranchit du gaz russe avec du GNL américain
C'est un symbole politique. Lundi, la Lituanie a reçu son premier cargo chargé de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des Etats-Unis. La Lituanie est ainsi le premier pays de l'ancien bloc soviétique à recevoir une cargaison de gaz américain, illustrant la volonté de Vilnius de réduire sa dépendance vis-à-vis de Moscou. « C'est crucial pour toute la région », a indiqué le ministre des Affaires étrangères lituanien, Linas Linkevicius, à l'agence Reuters. « Nous voulons cimenter notre relation avec les Etats-Unis en plus de la défense et de la sécurité - les échanges dans l'énergie sont l'un des domaines stratégiques pour la coopération », a-t-il poursuivi

Membre de l'Union européenne et de l'Otan, la Lituanie cherche à renforcer son indépendance vis-à-vis de la Russie depuis l'invasion et l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014. Depuis le début de l'année, des bataillons de l'Otan ont été déployés dans les trois pays Baltes pour réaffirmer le soutien de l'Alliance aux pays voisins de la Russie. La Lituanie s'est aussi lancée dans des investissements pour densifier son effort budgétaire en matière de défense. L'installation d'une clôture le long de l'enclave russe de Kaliningrad a aussi été décidée, notamment suite au renforcement de la base militaire russe.
Dans le secteur de l'énergie, l'accord sur la livraison de GNL avait été signé fin juin entre un organisme public lituanien et le groupe américain Cheniere, qui dispose d'un terminal méthanier pour exporter du gaz liquéfié. Le gaz livré par le cargo « Clean Ocean » servira des clients lituaniens, mais aussi lettons et estoniens. A moyen terme, la Lituanie souhaite s'approvisionner à hauteur de 50 % en GNL, qui lui sera essentiellement fourni par le norvégien Statoil. Le solde sera fourni par un gazoduc la reliant à la Russie. La Lituanie a mis fin au monopole du russe Gazprom en 2014, avec l'ouverture du terminal gazier de Klapeida.

Multiplication des connexions

A l'instar de l'Ukraine, qui vient de signer un contrat d'achat de charbon américain, la Lituanie bâtit pas à pas les conditions de son indépendance énergétique. Des interconnexions électriques ont été construites avec la Suède et la Pologne. Et en 2015, un accord a été signé à Bruxelles pour financer une interconnexion gazière entre la Lituanie et la Pologne. Un projet stratégique dont la construction devrait être achevée à l'horizon fin 2019. En juillet, la Pologne, elle aussi soucieuse de l'influence de son voisin russe, a reçu un premier cargo de gaz naturel liquéfié américain. Une opération que Varsovie souhaite renouveler, et que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a encouragé, à l'occasion de sa visite dans le pays en juillet. Plus à l'est, c'est un gazoduc reliant l'Estonie à la Finlande qui est promu par l'Union européenne, un autre projet prévoyant une interconnexion entre l'Estonie et la Lettonie.

Divers
Infos sur la Lituanie (en anglais) : http://m.en.delfi.lt/ 














La France 
1 des 19 membres de la Zone €uro
Capitale : Paris


>>> AVR2018. «Le plan banlieue, c'est déshabiller la France périphérique pour habiller celle qui vit de l'autre côté du périph'».
Guillaume Bigot regrette que le plan Borloo, faute de diagnostiquer le problème culturel et sécuritaire que posent les banlieues, ne consiste selon lui qu'à «aligner des milliards». Au détriment de la France rurale, moins bruyante mais tout aussi souffrante. Lefigaro

>>> FEV2018. Vente de Rafale bloquée : la France subit (encore une fois) la loi américaine. Washington s'appuie sur une réglementation locale sur la vente d'armes pour freiner la vente de Rafale supplémentaires à l'Egypte. LesEchos

>>> FEV2018. À cause du vandalisme, les vélos Gobee.bike quittent la France LeFigaro

>>> SEPT2017. La France recrée enfin des usines. Au premier semestre, les créations de sites ont été plus nombreuses que les fermetures. Une première depuis le début de la crise, en 2009. Lemonde
>>> SEPT2017. Les entreprises françaises rachètent plus d'entreprises allemandes que l'inverse L'Expansion
>>> SEPT2017.  Alstom et Siemens promettent à l'Europe un champion mondial Lefigaro
>>> AOUT2017. Comment la France aide l'Irlande à se passer des Anglais pour s'éclairer BFMbusiness




>>> 2016, Fiesta française
Les attentats, l'état d'urgence, la crise politique et économique, la menace islamiste, la menace russe, les manifestions et les casseurs, les violences, la résurgence du nationalisme mettant en péril la construction européenne, la corruption et le copinage, tout cela devrait nous inciter à agir avec sagesse. Et pourtant, ce n'est pas le cas. 
 La saison touristique ? L'Euro 2016 ? Une économie nationale à redresser ? Tout cela ne semble pas peser lourd face aux intérêts particuliers des uns et des autres. Une minorité décide ainsi de bloquer un pays.
Un pays et des valeurs à défendre ? Des parlementaires font étonnamment preuve de faiblesse face à une Russie menaçante, montrant le peu de cas qu'ils font de l'Europe, de leurs valeurs, de la France même.

Outre ses ennemis déclarés, la France compte aussi bon nombre de français bien français qui, par vagues régulières, sabordent année après année leur pays.


>>> 2016. Les touristes étrangers boudent la France. « On ne pouvait pas faire pire. Bien sûr, les dramatiques attentats de Paris, de Bruxelles et de Nice ont fait fuir les touristes étrangers, mais il y a eu aussi la crue de la Seine, les grèves du transport aérien, le blocage des raffineries, des manifestations musclées, des chauffeurs de taxi qui font le coup de poing, des touristes chinois détroussés… », énumère Didier Arino, président du cabinet d’études et de conseil Protourisme.

Grèves, blocages, manifestations
>>> manifestions et grèves s'accumulent
>>> Blocage de raffineries
>>> Coupures d'électricité
>>> Ces 5 mouvements sociaux qui plombent l'ouverture de l'Euro 2016
>>> Grève des éboueurs. Paris croule sous les poubelles
>>> Grève à la SNCF
>>>  Grève à Air France : la grève la plus absurde de l'année
>>> Grève à la RATP 
>>> Grèves & Sabordages. « Le navire d’Air France peut couler corps et âmes »
À mes amis PNC (personnel navigant commercial) : en trente ans aux commandes des avions d’Air France, j’ai volé avec beaucoup d’entre vous. J’ai partagé avec vous les peines et les joies de ce beau métier de navigant. Je sais vos craintes et vos interrogations sur l’avenir de ce métier, sur votre avenir. Je connais les contraintes, les heures de nuit, les décalages horaires, les contrôles, les visites médicales, les passagers quelquefois difficiles. J’ai assisté, comme dans toute entreprise, à des grèves, et même participé à certaines, par solidarité. Je ne suis jamais intervenu dans les conflits et, cette fois-ci, bien que j’en comprenne également les enjeux, j’ai le profond sentiment que nous acheminons vers un suicide collectif
Comment accueillir les touristes... Le "sentiment" d'insécurité
>>> #Tourisme. Aéroport de Roissy : un groupe de malfaiteurs détrousse un car de touristes chinois
>>>  Quatre touristes coréens qui rejoignaient leur hôtel se sont égarés dans une cité de Saint-Denis, où ils ont été dévalisés

Lâcheté politique (voire collaboration) face à la Russie poutinienne, et face à l'islamisme
 >>> Gilles Kepel : "Les islamo-gauchistes, ces charlatans !"
>>> le vote écœurant des sénateurs et des députés français. Le niveau des parlementaires ayant présenté les résolutions en faveur de Poutine - Mariani à l'Assemblé nationale , Pozzo di Borgo  au Sénat - laisse à penser que la France est décidément dans une bien mauvaise pente, autant sur le plan intellectuel que moral ou politique.  Certes, quelques parlementaires sauvent l'honneur de la France (Au Sénat : Jean-Yves Leconte, Hervé Maurey, Claude Malhuret. A l'Assemblée : François de Rugy ou Elisabeth Guigou).  Qu'ils en soient remerciés. Mais il restera cette honte d'une France soutenant en 2016 l'un des pires dictateurs d'Europe depuis Staline, ennemi déclaré de l'Union européenne.

>>> Sénat (sanctions contre la Russie). Le Sénat a-t-il vraiment demandé la levée des sanctions ? Par Philippe de Lara

>>> Déchéance de nationalité pour les djihadisme binationaux. Des mois et des mois de discussion pour le faire. Et puis pschiiit ! Ce qu'on a vu, c'est la déchéance de la classe politique française. Pourtant, les Pays-Bas l'ont fait , et l'Allemagne est sur le point de le faire.

>>>  Burkini au Conseil d'Etat : «Le peuple est trahi par ceux qui rendent la justice en son nom»
>>> Le camarade (poutinien) Mélenchon converti à l'islamo-gauchisme



Magouilles, Corruption, et histoires de gros sous
>>> Bayrou charge le «système Sarkozy-Balkany»
>>> Sarkozy et sa clique: une insulte à l'exemplarité et à la politique
Alors que lui-même est doublement mis en examen, que ses plus proches ont eux aussi maille à partir avec la justice, des écoutes révélées par la presse lèvent un peu plus le voile sur les contours d'un cabinet noir sans équivalent.
>>> Balkany investi par LR, malgré ses casseroles
>>> Même à droite, la candidature Balkany aux législatives crée le malaise.
Cette candidature, il faut le souligner, c'est le système Sarko-poutino-Lepénien dans toute sa splendeur. Lorsqu'on voit que les Sarkosy et LePen ont pourtant encore de nombreux partisans, on se dit qu'on marche sur la tête en France.
En pays poutinien, on ne s'émeut guère de ce système , qui est d'ailleurs inconnu du public, puisque juges corrompus et médias sous contrôle du Kremlin verrouillent tout ça.
En France, bizarrement, même si certains se disent écoeurés par ce système (qui a au moins l'avantage de laisser les juges et les journalistes faire leur travail), une bonne part des électeurs continuent à soutenir le clan des pourris. Lesquels crient comme d'habitude à « l'acharnement judiciaire ou au complot » et offrent des kleenex à leurs électeurs pour qu'ils s'apitoient sur le sort des persécutés  qu'ils sont, et sanctionnent électoralement le « système » !
Le disque est rayé. Mais ça marche.

>>> Vu des Pays-Bas. “On se demande comment Sarkozy peut revenir ainsi”
C’est incroyable que les médias soient toujours aussi séduits par quelqu’un qui a perdu, qui a un bilan exécrable et qui est encore impliqué dans nombre d’affaires. On se demande comment il peut ainsi revenir. Il y a peut-être une explication : beaucoup de médias sont détenus par des amis à lui.
>>> "J'ai remis trois valises d'argent libyen à Guéant et Sarkozy", confie Takieddine


>>> Sarkosy et Marine Lepenskaïa sont dans un bateau…
Lui se faisait financer par Kadhafi, 
Elle se fait financer par Poutine.


Divers

>>> Et le glamour ? A la poubelle !
>>> Comment le cimentier Lafarge a travaillé avec l’Etat islamique en Syrie
>>> Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen répondent aux critères du populisme, cette machine à décérébrer. Du référendum sur le Brexit, ils ont fait un modèle, ce qui annonce une campagne présidentielle délirante.   On pourra ajouter, bien sûr, une poutinolâtrie assez exceptionnelle de la part de ces deux ploucs décidément indignes de représenter la France. 


Les joies de l'immigration
>>> Société multiculturelle = société multiconflictuelle? Le patron de la DGSI évoque un pays "au bord d'une guerre civile"
>>> Quand le patron de la DGSI évoque un risque de «guerre civile» 




Masochisme et détestation de l'identité française et européenne
>>> Accusé de financer des lieux de culte (catholiques), Éric Ciotti contre-attaque
«J'ai effectivement consacré une partie de ma réserve parlementaire pour la restauration de quatre chapelles classées aux monuments historiques, dont les travaux ont été menés par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles, NDLR) sous le contrôle des Monuments historiques». «Il ne s'agit donc pas d'un financement cultuel mais bien culturel, ce qui n'est pas du tout la même chose», poursuit-il. «Il y a une différence entre financer un culte (…) et rénover le patrimoine national»
Pas de sympathie particulière pour ce représentant du courant sarkoziste. Néanmoins, le journaliste qui a voulu monter une polémique est à côté de la plaque. L'identité française et européenne est une réalité, le patrimoine lié au catholicisme en fait partie, soutenir cette identité est honorable et mérite un soutien total. On pourra même regretter que l'initiative de Ciotti ne soit pas suivie par l'ensemble des représentants du pays.


>>> Manifestations, violences. Comment une minorité peut-elle bloquer ou casser un pays déjà fortement attaqué par l'extérieur (islamistes, agents d'influence russes, …) ?
>>> Euro 2016. Pour le patron de l'Euro, la fête est «déjà» gâchée
>>> Assemblée nationale (sanctions contre la Russie).
>>> Sénat (sanctions contre la Russie).
>>> Sénat (sanctions contre la Russie). Le Sénat a-t-il vraiment demandé la levée des sanctions ? Par Philippe de Lara
>>> Euro 2016. Violences à Marseille: dix personnes jugées, mais pas de Russes (pourtant les premiers responsables)


Les z'élites françaises en ce début de XXe siècle : Nicolas Sarkosy, Marine Lepenskaïa, François Hollande, JL Mélanchon... On attend impatiemment le moment où enfin ils partiront à la retraite.
>>> Sarkozy intouchable : pourquoi nous sommes tous coupables ! Excellent édito de Sylvain Courage
>>> "La graisse dégouline..." : M. Sarkozy, on avait dit pas le physique !
>>> Bygmalion : meetings géants, escroqueries, la campagne de Sarkozy racontée par Franck Attal








Russie, le Sénat a-t-il vraiment demandé la levée des sanctions ?
Par Philippe de Lara (maître de conférences à l’université Panthéon-Assas)

Il faut lire attentivement le texte voté au Sénat sur les « Sanctions à l’encontre de la Russie ». Habileté du lobby pro-Poutine ? Lâcheté des élus et du gouvernement français ? Suprême sagesse de la haute Assemblée ? Il y a de tout cela dans la résolution adoptée le 8 juin 2016 par les sénateurs après une longue bataille d’amendements. Le texte est déjà lu et sera lu comme une nouvelle demande de levée des sanctions, analogue à celle que M. Mariani avait fait passer en contrebande à l’Assemblée nationale, et donc comme un nouveau signe de faiblesse de l’Europe face à la Russie. On peut faire confiance à la machine de propagande du Kremlin, à l’insoutenable légèreté des médias où on ne lit plus que des prompteurs, comme à celle des élus dilettantes qui ne connaissent pas les dossiers. Vu ainsi, ce vote a l’air d’une victoire de Poutine. Et pourtant…

La Russie est acteur direct et agresseur dans la guerre
Le texte du Sénat est très éloigné de celui de l’Assemblée. Il souhaite certes une levée des sanctions, mais sous réserve de conditions « précises et ciblées » qui, à lire le texte, n’incombent qu’à la Russie, et dont le détail est laissé à l’appréciation du gouvernement français et des partenaires européens. Pour une fois, on a échappé à la langue de caoutchouc du renvoi dos à dos de l’Ukraine et de la Russie qui seraient également responsables de la poursuite des combats et du non-respect des accords de Minsk. C’est plutôt mieux que l’angélisme embarrassé d’un Ayrault et même d’une Merkel, qui font régulièrement semblant de croire que, si l’Ukraine voulait bien régionaliser le Donbass et y tenir des élections, il n’y aurait plus de « conflit ». Qui peut prétendre sans mentir que, si l’Ukraine se pliait à ces conditions, les « pro-Russes » évacueraient immédiatement Debaltseve, et la Russie retirerait ses troupes et ses armes lourdes, y compris les missiles dernier cri qui ont été exhibés sans vergogne au défilé militaire du 9 mai 2016 à Donetsk, en violation flagrante de Minsk 2 (février 2015) qui mentionne en toutes lettres le retrait des systèmes d’armes russes Tornado, Smertch, Ouragan et Totchka. En liant la levée des sanctions au respect par la Russie des accords de Minsk, le Sénat la repousse aux calendes grecques.
Il faut reconnaître que le président du Sénat Gérard Larcher, en dépit de l’attachement naturel du Sénat à l’autonomie des collectivités locales, a toujours été plus avisé sur cette question : il préconise certes une décentralisation plus poussée en Ukraine, mais il a admis publiquement que la guerre était un obstacle à une telle réforme et qu’il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs. Lui, au moins, ne fait pas semblant d’ignorer ce que tout le monde sait bien au Quai d’Orsay et ailleurs : qu’il est grotesque d’envisager des élections dans un territoire où les « séparatistes » rançonnent, persécutent et assassinent tous ceux qui ne leur font pas allégeance.
Il suffit d’être catholique ou protestant pour être en danger de mort aujourd’hui dans le Donbass occupé (et pendant ce temps, la propagande du Kremlin raconte que l’Eglise orthodoxe affiliée à Moscou est persécutée en Ukraine, et il y a des idiots utiles, même aussi informés qu’à Causeur, pour colporter ce mensonge). Les chrétiens conservateurs qui prennent Vladimir Poutine pour un défenseur des valeurs chrétiennes contre la décadence libérale devraient s’en aviser, au lieu de croire aux bienfaits de la politique russe en Europe et en Syrie.
En somme, si on fait abstraction de la ruse manœuvrière de M. Pozzo di Borgo, de l’aveuglement lâche de nombre d’élus, y compris parmi les plus éminents (Raffarin) et qu’on lit le texte et seulement le texte, il en ressort que la Russie est acteur direct et agresseur dans la guerre russo-ukrainienne (voir la référence explicite dans la résolution à l’autorisation d’intervenir militairement en Ukraine votée par la Douma le 1er mars 2014) et que cette guerre a commencé avant l’intervention dans le Donbass, avec l’annexion de la Crimée et le pseudo référendum « considéré comme dépourvu de validité par les Nations Unies ». C’est plutôt mieux que le discours habituel des Occidentaux, qui ont tendance à passer la Crimée par pertes et profits pour ne soulever que le problème de l’occupation du Donbass. Certes, le texte est muet sur la destruction par un missile sol-air du MH17 à l’été 2014, bien que la responsabilité de la Russie soit désormais établie et que les sanctions européennes aient été renforcées à la suite de cette tragédie. Certes, la résolution semble exonérer les parlementaires russes de leur responsabilité dans l’agression russe, en insistant sur la levée des sanctions visant ces parlementaires. Mais elle est incohérente sur ce point puisqu’elle commence par condamner le feu vert de la Douma à l’agression russe.



« On ne devrait pas considérer que le Sénat a demandé la levée des sanctions »
Encore un point de détail : le texte publié par le Sénat immédiatement après le vote, ce qu’on appelle la « petite loi » et qui n’est pas définitif (seule la publication au JO fait foi) parle d’une levée de ces sanctions « sans délai », alors que cette mention, bien présente dans la proposition de M. Pozzo di Borgo, avait été supprimée par les sénateurs. Le texte voté « invite le gouvernement à appeler ses partenaires européens à travailler à la levée des sanctions individuelles visant les parlementaires russes », au lieu de « lever sans délai ». La nuance n’est pas mince : elle implique que la levée de ces sanctions doit être envisagée au cas par cas et non en bloc (cela a été souligné par l’auteur de l’amendement), et elle renvoie leur levée éventuelle à l’appréciation du gouvernement et des Européens. Même sur ce point, le Sénat ne demande donc pas à proprement parler la levée des sanctions, il souhaite qu’on y parvienne, si les conditions le permettent, c’est-à-dire si la Russie cesse son agression ou, dans le cas, si les élus russes concernés reviennent sur leur soutien à la guerre de Vladimir Poutine.
Je sais bien que la politique parlementaire est pavée d’ambiguïtés et de faux-semblants, et que cet épisode peu glorieux montre surtout le désarroi et le manque de courage et de vision de la majorité de nos politiques (y compris le gouvernement, représenté au Sénat par Harlem Désir). Mais on ne devrait pas considérer que le Sénat a demandé la levée des sanctions, que ce soit pour s’en réjouir ou pour le déplorer. Vladimir Poutine va bien sûr profiter de ce message conciliant du Sénat français, mais il n’a pas été réellement envoyé. Avec ce vote, le lobby pro-Poutine a réussi un beau coup de communication, mais il n’a rien gagné, au contraire. Comme en Syrie, la Russie peut bien apparaître pendant un moment comme un acteur redoutable et un partenaire indispensable, on finit par s’apercevoir à chaque fois qu’il n’en est rien. Après tout, Vladimir Poutine a échoué en Ukraine et son double jeu avec le terrorisme islamiste, à la fois combattu et instrumentalisé, est digne d’un méchant de James Bond, mais vain voire dangereux pour la Russie elle-même. La droite française n’a pas fini d’être déchirée entre les poutinolâtres (MM. Sarkozy, Fillon, Estrosi, etc.) et les autres, qui voient ou, au moins, entrevoient l’absurdité, immorale et suicidaire, de l’alignement sur Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon et autres porte-voix du Kremlin en Europe - de Nigel Farage à Aube Dorée et Jobbik, en passant par AfD, Gilders, et M.F. Bechtel : vaste programme….

Philippe de Lara (maître de conférences à l’université Panthéon-Assas), LeMonde








L'Espagne
1 des 19 membres de la Zone €uro
Capitale : Madrid


>>> JUIN2018. Le nouveau dirigeant espagnol entame samedi une tournée européenne L'Express

L'Espagne à l'opposé d'une Italie populiste, poutinienne, anti-UE, machiste.
>>> JUIN2018. Espagne : le gouvernement Sanchez a prêté serment. Le premier ministre socialiste Pedro Sanchez a dévoilé, mercredi, la composition de la nouvelle équipe dirigeante, féminine (onze femmes et six hommes) et tournée vers l’Europe. Lemonde

>>> MARS2018. L’ex-président catalan Carles Puigdemont arrêté par la police allemande. Visé par un mandat d’arrêt européen, le leadeur indépendantiste s’était réfugié en Belgique à la fin d’octobre pour échapper aux poursuites de la justice espagnole. Lemonde

>>> JAN2018. Brexit: Brittany Ferries (une compagnie maritime française) va relier l'Irlande et l'Espagne. Brest - La compagnie maritime Brittany Ferries va lancer en avril une liaison entre l'Irlande et l'Espagne afin de faire face au "contexte très incertain du Brexit". L'Expansion

>>> JAN2018. Espagne: le principal parti nationaliste catalan s’est financé illégalement. Le parti de Carles Puigdemont et Artur Mas devra rembourser les 6,6 millions d’euros obtenus de manière irrégulière. LeSoir

>>> DEC2017. Parodie sur les réseaux: Tabarnia, la région qui veut quitter la Catalogne.
Une pétition satirique proposant qu'une partie de la Catalogne restée fidèle à l'Espagne (surnommée « Tabarnia ») fasse elle-même sécession de cette région séparatiste, fait fureur sur les réseaux sociaux. La pétition, qui a recueilli plus de 20 000 signatures en trois jours, a été très discutée sur Twitter, avec plus de dizaines de milliers de messages. RFI
>>> DEC2017. Élections en Catalogne: Qui est Inès Arrimadas, leader de Ciudadanos, le parti qui a remporté le plus de voix au scrutin HP
>>> DEC2017. Antonio Muñoz Molina : "L'Espagne ne peut pas gagner contre la Catalogne , ni la Catalogne contre l'Espagne". (…) Quand un gouvernement régional contrôle l'éducation et les médias publics, il très facile de construire un discours victimiste. (BibliObs)

>>> DEC2017. « Comment peut-on prétendre aujourd’hui que les franquistes sont de retour en Espagne ? » Dans une tribune au « Monde », William Genieys, chercheur au CNRS, déplore les amalgames qui ont émaillé la campagne des élections régionales catalanes, notamment dans le camp de Carles Puigdemont et des « fous » de d’indépendance. Lemonde






Catalogne. Les indépendantistes se sont montés le bourrichon ! Ils ont profité de l'autonomie dont bénéficie la Catalogne pour faire passer leurs idées folles à la jeunesse, par exemple en suggérant dans les programmes scolaires que l'Espagne volait la riche Catalogne.
Dans le camp indépendantiste, beaucoup ont joué avec le feu en utilisant le chantage à l'indépendance comme moyen de pression pour obtenir des concessions de Madrid, ou en faisant des comparaisons imbéciles entre notre époque et Franco.
Aujourd'hui, les indépendantistes et leur chef Carles Puigdemont sont piégés par leur propre surenchère.

Comme d'habitude avec les mouvements radicaux et populistes, les indépendantistes véhiculent leurs lots d'intox sur internet et twitter (ça fait beaucoup penser à Poutine, Le Pen, ou Mélenchon) :
>>> Drapeau franquiste, salut nazi : les images trompeuses de la manifestation contre l’indépendance en Catalogne. Des images anciennes et des tweets manipulés ont circulé sur les réseaux sociaux pour discréditer les rassemblements de dimanche, selon les médias espagnols. LesDécodeurs

>>> OCT2017. En Catalogne, la politique du pire. Editorial. Carles Puigdemont table sur une radicalisation d’une partie de l’opinion et sur le fait que l’administration directe de la Catalogne par Madrid va souder son camp. Lemonde
>>> OCT2017. Catalogne: 691 entreprises ont déjà délocalisé leur siège social CI
>>> OCT2017. Tourisme en berne, investisseurs en fuite : l'économie catalane minée par la crise L'Obs
>>> OCT2017. Comment Carles Puigdemont et ses amis ont mené la Catalogne à sa perte L'Opinion


>>> OCT2017. Catalogne: Macron tacle l'"égoïsme économique" des indépendantistes L'Express
>>> OCT2017. Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature, qui a qualifié l'indépendantisme catalan de "maladie" qui pourrait transformer la région en "une nouvelle Bosnie", participera à une grande manifestation pour l'union. L'Obs
>>> OCT2017. A Barcelone, une immense marée jaune et rouge contre l’indépendance Lemonde
>>> OCT2017. À Barcelone, la foule réclame l’unité de l’Espagne. Les Espagnols opposés à l’indépendance de la Catalogne ont réussi leur démonstration dimanche. Ouestfrance
>>> OCT2017. A Barcelone, une marée jaune et rouge contre l'indépendance L'Obs
>>> OCT2017.La France ne reconnaîtra pas l’indépendance de la Catalogne Euractiv

>>> OCT2017. "Installé en Catalogne depuis 12 ans, je suis prêt à partir. Quelque chose s'est brisé" L'Obs
>>> OCT2017. L'article 155. Un article encore jamais utilisé de la Constitution espagnole permettrait au gouvernement central de se substituer aux dirigeants de la région rebelle.

Une unité espagnole inscrite dans la Constitution

Comme l'explique "le Monde", le droit à l'autonomie gouvernementale est reconnu par l'article 2 de la Constitution, qui "reconnaît et garantit le droit à l'autonomie des nationalités et des régions qui la composent et la solidarité entre elles".
Mais le droit à l'indépendance est par contre interdit par ce même article : "La Constitution a pour fondement l'unité indissoluble de la nation espagnole, patrie commune et indivisible de tous les Espagnols."


>>> OCT2017. Catalogne : entre 350.000 et 950.000 anti-indépendantistes sortent les muscles L'Obs
>>> OCT2017. Pour Manuel Valls, natif de Barcelone, une proclamation d'indépendance de la Catalogne serait "une folie". "L'Europe et les dirigeants européens devraient parler de ce qui se passe en Espagne, pas pour être des intermédiaires, mais pour dire ça n'est pas possible". "Les images de dimanche sont évidemment épouvantables et se retournent contre le gouvernement central. Mais notre rôle est de dire que l'Espagne, qui est un pays démocratique, un pays ami, doit voir sa Constitution respectée. L'Obs

>>> OCT2017. Catalogne. Si les dirigeants européens s’activent en coulisse, Bruxelles ne veut ni ouvrir la boîte de Pandore des revendications régionales ni empiéter sur la souveraineté de l’Espagne. Lemonde
>>> OCT2017. Catalogne : «Un projet nationaliste pur et dur». Pour Benoît Pellistrandi, spécialiste de l'histoire de l'Espagne, l'indépendantisme catalan est un projet irréaliste et passionnel, qui conduira à un drame social. Lefigaro
>>> OCT2017. En Catalogne, les anti-indépendantistes veulent se faire entendre Lefigaro
>>> OCT2017. Catalogne: son témoignage sur ses doigts brisés par la police avait indigné l'Espagne, elle fait marche arrière. Elle admet souffrir en réalité d'une inflammation à un doigt. HP
>>> OCT2017. Ce que l'Espagne devrait faire pour sortir de la crise catalane HP
>>> OCT2017. Référendum en Catalogne: dans 70 communes, il y a eu plus de votes "oui" que d'électeurs inscrits HP
>>> OCT2017. Le Parlement européen se montre sévère avec les indépendantistes catalans. Tout en critiquant les violences policières et en appelant au dialogue, les groupes parlementaires demandent à Barcelone de ne pas déclarer l’indépendance. Lemonde
>>> OCT2017. Felipe VI : les dirigeants catalans se sont placés «en marge du droit et de la démocratie» Lefigaro
>>> OCT2017. Il faut sauver l'Espagne de la guerre civile Challenges
>>> OCT2017. "Il existe des solutions pour que la Catalogne se sente bien en Espagne" L'Obs
>>> OCT2017. A Barcelone, Dani, Manuel et Eva n’ont pas voulu participer à un « référendum illégal ». Près de 60 % de la population catalane a préféré s’abstenir lors du vote pour l’indépendance de la Catalogne. Lemonde
>>> OCT2017. Référendum illégitime. Avec 90% de "oui", 42,3% de participation et plusieurs centaines de blessés, quelle est la légitimité de ce référendum ? Ce référendum n'est pas légitime, on marche sur la tête ! L'organisation du scrutin était non-réglementaire [la loi catalane qui autorise le référendum viole huit articles de la Constitution espagnole, NDLR], des urnes sont tombées par terre [renversées par la police nationale, NDLR], des bulletins ont été imprimés de chez soi, des gens ont voté plusieurs fois, certains sont venus de Madrid pour voter… (L'Obs, « au bord de la guerre civile »)

>>> SEPT2017. Référendum en Catalogne : "Un coup porté à l'Europe!" LeJDD
>>> SEPT2017. Catalogne : indépendantistes et islamistes, les liaisons dangereuses L'Obs
>>> SEPT2017. En Catalogne, la question de l’indépendance divise amis et familles Lemonde
>>> SEPT2017. Editorial. En Catalogne, un référendum pour rien. Le référendum sur l’autodétermination de la Catalogne, outre qu’il déstabilise l’Espagne en pleine reprise économique, ne sera reconnu ni par Madrid ni par les autres pays de l’Union européenne. La solution passera par la négociation. Lemonde
>>> SEPT2017. Le Val d’Aran ne veut pas de l’indépendance CI
>>> SEPT2017. D'où vient le nationalisme catalan ? L'Obs
>>> SEPT2017. À Amsterdam, De Volkskrant juge que la Catalogne se comporte de façon imprudente. “Certes, les Catalans ne se plaignent pas sans raison”, concède le quotidien néerlandais, qui rappelle que la Cour constitutionnelle espagnole avait annulé un élargissement de l’autonomie que Madrid leur avait accordée en 2010. “Mais il est téméraire d’organiser un référendum sans avoir conclu le moindre accord avec Madrid sur la suite.” CI

>>> SEPT2017. Catalogne : « On est dans une logique de fuite en avant des deux côtés ». Selon Jean-Jacques Kourliandsky, spécialiste des questions ibériques à l’IRIS, Madrid a accentué la radicalisation des indépendantistes catalans. LeMonde
>>> SEPT2017. L’Espagne sous les nuages. La crise couve en Catalogne où le référendum d’autodétermination, souhaité par les indépendantistes et interdit par le gouvernement, tourne au bras de fer. Nul ne peut aujourd’hui en prédire l’issue, si ce n’est que l’Espagne tout entière risque d’en sortir affaiblie. L'Alsace
>>> SEPT2017. L'Espagne empêche la Catalogne de payer ses fonctionnaires. Face au refus du gouvernement régional catalan de soumettre ses comptes au contrôle hebdomadaire de Madrid, le gouvernement a annoncé qu'il coupait tous les transferts financiers à Barcelone. LeFigaro


Economie
>>> AOUT2017. En Espagne, la reprise ne fait pas que des heureux. L’Espagne affiche une forte croissance depuis presque trois ans et a créé plus de 500 000 emplois sur les douze derniers mois. Les nouveaux postes sont cependant souvent précaires et les chômeurs âgés désespèrent.  LaCroix 
>>> AOUT2017. La production industrielle en hausse en juin Lefigaro
>>> AOUT2017. Le nombre de chômeurs baisse à 3,33 millions en juillet L'Expansion          

Economie européenne

>>> AOUT2017. Madrid pour un budget et un ministre des Finances de la zone euro Euractiv


Unité, référendums, populisme

>>> AOUT2017. Espagne. Une manifestation honteusement politisée. En sabotant, samedi, l’hommage aux victimes des attentats de Catalogne, au cours duquel le roi et le chef du gouvernement ont été hués, quelques indépendantistes ont choisi le mauvais endroit et le mauvais moment, estime ce journaliste espagnol. CI

>>> JUIL2017. L’Espagne menace de couper les vivres à la Catalogne Lemonde
>>> AOUT2017. La Catalogne, c'est le vrai moteur économique de l'Espagne Ladepeche

Tourisme de masse, et touristophobie
>>> AOUT2017. un groupe indépendantiste s'en prend au tourisme. Des militants anti système ont attaqué un restaurant à Palma de Majorque FranceTVinfo

Islamisation et terrorisme islamiste
>>> AOUT2017. Attentat de Barcelone: quelle place occupe l'Espagne dans la coalition internationale en Syrie et en Irak ? Le pays est engagé depuis 2014 au Moyen-Orient, mais lutte activement contre le terrorisme depuis 2004 et les attentats de Madrid. HP

>>> AOUT2017. « Depuis 2004, la pression terroriste n’a pas diminué sur l’Espagne » LaCroix
>>> AOUT2017. L'Espagne, territoire symbolique cible du groupe Etat islamique LCI
>>> AOUT2017. Espagne: Il attaque au couteau un policier en criant «Allahou Akbar» 20minutes
>>> AOUT2017. « L’islam de l’Espagne d’aujourd’hui n’est plus celui d’Al Andalous » LaCroix

Espagne et immigration
>>> AOUT2017. les autorités sont surprises de l'arrivée massive de migrants FranceTVinfo
>>> AOUT2017. L’Espagne face à un afflux massif de migrants Lemonde
>>> AOUT2017. Des dizaines de migrants pénètrent dans l'enclave de Ceuta LaTribune

Mafia russe en Espagne
>>> AOUT2017. Arrêté en Espagne, le mafieux russe avait une hache sous l'oreiller Lepoint


Symbole
>>> AOUT2017. L'armée libanaise hisse un drapeau espagnol sur une colline reprise à Daech Un geste fort deux jours après les attentats en Catalogne. HP












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